Thèse soutenue

Collectifs de travail en ingénierie aéronautique : comment soutenir et développer l’activité collective en contexte de transformation organisationnelle et digitale ?

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Auteur / Autrice : Pauline Crouzat
Direction : Marc-Éric Bobillier-Chaumon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 16/12/2019
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, information et communication (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire GRePS (Lyon)
établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....)
Laboratoire : Groupe de Recherche en Psychologie Sociale / GRePS
Jury : Président / Présidente : Philippe Sarnin
Examinateurs / Examinatrices : Anne-Marie Costalat-Founeau, Claire Hribar
Rapporteurs / Rapporteuses : Sandrine Caroly, Katia Kostulski

Résumé

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L’ingénierie connaît une évolution de son environnement organisationnel et des outils de travail qui la composent (digitalisation). Le développement de l’activité est une ressource pour la santé au travail mais aussi un levier de la performance organisationnelle (Caroly, 2010 ; Clot, 2010) et nécessite d’être préservée et développée. L’objectif ici est de déterminer les modalités de l’activité qui participent au développement des dynamiques collectives au sein de l’ingénierie. Les professionnels participants sont la clé de voûte de cette thèse.A travers une recherche-intervention, nous cherchons à identifier les ressources et les contraintes d’une activité collective efficiente et signifiante pour les acteurs. Notre analyse du travail s’inscrit dans deux processus conjoints : comprendre pour transformer (intervention) et transformer pour comprendre (à finalité épistémique et scientifique).Au niveau macro-organisationnel, il s’agit de repérer et de caractériser les ressources et les contraintes socio-techniques de l’activité collective. Nous abordons ensuite le vécu des acteurs, leurs besoins et leurs attentes en termes de dynamique collective (niveau micro-organisationnel) avant d’envisager des interventions avec eux (niveau méso-organisationnel).Enfin, en (ré)introduisant une activité dialogique au sein même du travail, nous démontrons comment il est possible de (re)-créer des opportunités de repérage des salariés à l’échelle de leur équipe. Ainsi (re)-faire de la place à la controverse et au dialogue, privilégier l’expression à l’information, autorise chez les acteurs une méta-expérience (Laurillard, 1993) qui leur permet de se repérer et de s’inscrire au sein d’un système de travail hyper-matriciel et hyper-instrumenté.