Thèse soutenue

Analyse comparative de l'acquisition du langage et de son déclin dans la maladie d'Alzheimer : étude de la théorie de la rétrogenèse

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Auteur / Autrice : Camille Frouin
Direction : Frédérique Gayraud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 09/05/2019
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Dynamique Du Langage (1994-...)
établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....)
Jury : Président / Présidente : Laurent Lefebvre
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Dos Santos
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Lacheret-Dujour

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse avait pour objectif de tester la théorie de la rétrogenèse appliquée au langage des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, afin de tirer des conclusions permettant d’adapter notre comportement aux patients et de mettre en place des méthodes de maintient dans le langage plus appropriées.Pour ce faire, trois tâches ont été mises en place : une tâche de fluence verbale (phonémique (lettre initiale P) puis sémantique (animaux)), une tâche de dénomination d’images, ainsi qu’une tâche de répétition de phrases. Trois groupes de participants ont été créés : un groupe de 80 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, un groupe de 60 enfants, âgés de 3 à 11 ans, puis un groupe contrôle de personnes âgées saines. Le groupe des patients était divisé en 4 sous-groupes en fonction de leur score au MMSE. Il en était de même pour les enfants, répartis en trois sous-groupes.Les analyses effectuées par le biais de modèles mixtes, ont permis de montrer que le déclin du langage dans la maladie d’Alzheimer semble bien suivre un ordre symétrique à celui de son acquisition. L’effet d’AoA permet souvent d’expliquer ce phénomène. Toutefois, des différences entre les enfants et les personnes Alzheimer sont également observables : si le langage semble suivre une involution symétrique à celle de l’enfant, il n’en est pas moins que les processus sous-jacents impliqués ne sont pas les mêmes que chez l’enfant.