Thèse soutenue

Faire entendre les voix en Chine : jeunesse qualifiée, autoritarisme négocié et civisme ordinaire

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Auteur / Autrice : Marie Bellot
Direction : Laurence Roulleau-Berger
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance le 13/02/2019
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscriptions : Université Lumière (Lyon ; 1969-....)
Laboratoire : Triangle : Action, Discours, Pensée politique et économique (Lyon ; 2005-....)
Jury : Président / Présidente : Lilian Mathieu
Examinateurs / Examinatrices : Camille Peugny
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Neveu, Agnès Deboulet

Résumé

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En Chine, les enjeux liés à la mobilisation, l’engagement, la politisation et l’action collective sont sensibles. Ils sont saisis, de façon contemporaine, notamment autour des mobilisations de propriétaires, ou concernant l’opposition à des projets locaux, particulièrement en lien avec des enjeux de défense de l’environnement, de santé et d’écologie. A un autre bout du spectre des mobilisations politiques se retrouvent les enjeux de dissidence, donc de mobilisation frontale, et de leur quasi-impossibilité dans le contexte actuel. Cette thèse vise à penser la production de pratiques discrètes du politique, à partir d’engagements de jeunes qualifiés et dans une conception interactionniste du pouvoir. Nous entendons montrer comment, dans un contexte d’autoritarisme négocié et de production de régimes partiels de régulation, apparaissent des pratiques et des formes d’associations de jeunes diplômés de l’enseignement supérieur dans des « espaces intermédiaires ». A partir de politisations sous contrainte, les jeunes diplômés développent des compétences de mobilisation et des « savoir décaler » qui révèlent des formes de civisme temporaire et ordinaire.