Identification des facteurs biopsychosociaux prédictif du trouble de stress post-traumatique chez les patients admis dans le service d’urgence après un traumatisme
Auteur / Autrice : | Mohammad Hashim Wafa |
Direction : | Anne-Marie Schott-Pethelaz, Emmanuel Poulet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Épidemiologie |
Date : | Soutenance le 08/10/2019 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Health Services and Performance Research (Lyon) |
Jury : | Président / Présidente : Georges Brousse |
Examinateurs / Examinatrices : Anne-Marie Schott-Pethelaz, Emmanuel Poulet, Christine Lasset | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Georges Brousse, Béatrice Trombert, Anne Sauvaget-Oiry |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT), une des séquelles les plus graves d’exposition à un traumatisme, est un trouble chronique qui affecte le fonctionnement psychosocial de la personne. Bien que 60,7% des hommes et 51,2% des femmes assistent dans leur vie à un événement traumatique, seulement 8% de ces hommes et 20% de ces femmes développent un tableau clinique correspondant aux critères du syndrome de stress post-traumatique. Un certain nombre de facteurs de risque bien documentés prédisposent l'individu au développement d’un TSPT. En plus des caractéristiques biopsychosociales de la personne, certaines caractéristiques du traumatisme index sont également des facteurs de risque. Le caractère chronique et la sévérité des traumatismes, le sexe féminin, un soutien social insuffisant, des adversités dans l'enfance, des problèmes mentaux, un abus de consommation d'alcool ou de drogues ou un stress aigu sont des exemples de ces facteurs de vulnérabilité. Afin mesurer la spécificité et la sensibilité de ces facteurs des risques pour détecter les personnes les plus à risque de développer un TSPT, nous avons mené une étude de cohorte prospective multi-sites en deux étapes dans cinq services d’accueil des urgences (SAU) de la région Auvergne-Rhône-Alpes. La première étape était une étude multi-site transversale. Dans cette étape nous avons mesuré le niveau de stress aigu et la prévalence d’un risque modéré à haut de développer un TSPT chez des patients admis en SAU à la suite d’un traumatisme récent (moins d’1 mois). La deuxième étape était le suivi d’un échantillon de patients choisi au hasard parmi les participants de la première étude transversale, représentant donc une cohorte prospective, pour déterminer les facteurs biopsychosociaux prédictifs d’un TSPT à 3 mois. De plus, nous avons mesuré la prévalence des expériences dissociatives ainsi que les conséquences et les comorbidités du TSPT à 3 mois