S-nitrosoglutathion et perméabilité intestinale : de la mise en place d’un modèle de chambre de Ussing à l’étude de l’impact de ce donneur de monoxyde d’azote sur la barrière intestinale
Auteur / Autrice : | Romain Schmitt |
Direction : | Anne Sapin-Minet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 13/11/2019 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale BioSE - Biologie, Santé, Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Cibles thérapeutiques, formulation et expertise pré-clinique du médicament (Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Lagarce |
Examinateurs / Examinatrices : Anne Sapin-Minet, Yann Pellequer, Émilie Roger, Frances Yen Potin, Igor Clarot | |
Rapporteur / Rapporteuse : Frédéric Lagarce, Yann Pellequer |
Mots clés
Résumé
Le monoxyde d’azote (NO) est connu pour ses nombreuses actions afin de maintenir l’homéostasie de la barrière intestinale, régulant la sécrétion de mucus, le stress oxydant, le système immunitaire… Le S-nitrosoglutathion (GSNO), donneur de NO naturellement produit par l’organisme, a montré une action bénéfique sur le renforcement de la barrière intestinale. L’enjeu est aujourd’hui de comprendre les mécanismes inhérents à cette observation. Pour ce faire une étude en Chambre de Ussing a été menée. Une fois le modèle d’étude validé par le suivi de marqueurs de perméabilité, les études histologiques et d’expression des protéines de jonctions cellulaires, le métabolisme du GSNO administré dans la lumière de l’intestin ont été explorés. Également, l’effet du GSNO sur la perméabilité de la barrière intestinale a été étudié. Les résultats permettent aujourd’hui d’envisager le GSNO comme une piste thérapeutique intéressante et prometteuse aux multiples applications possibles : intestinales, cardiovasculaires ou encore cérébrales.