« I see you’re a bit of a reformer » : la critique de la société capitaliste dans les pièces en un acte de début de carrière de Eugene O’Neill, 1913-1919
Auteur / Autrice : | Chloé Lucidarme |
Direction : | John S. Bak |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, Littératures et Civilisations |
Date : | Soutenance le 19/12/2019 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités Nouvelles - Fernand Braudel (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Equipe d'accueil IDEA (Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Susan Blattès |
Examinateurs / Examinatrices : John S. Bak, Thierry Dubost, Alexandra Poulain | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Thierry Dubost, Alexandra Poulain |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
À l’approche du centenaire du premier prix Pulitzer obtenu par Eugene O’Neill, cette thèse vise à réévaluer les pièces en un acte qui ont précédé cette reconnaissance à travers l’observation de la critique de la société capitaliste qui y est présentée. Le thème de l’argent se fait en effet récurrent dans ce corpus et se voit transcendé par la représentation des conséquences individuelles, familiales et sociétales d’une obsession de la réussite. Ainsi, les pièces de jeunesse se font le miroir d’une société où tout est de plus en plus disproportionné, qu’il s’agisse de bâtir le gratte-ciel le plus haut ou de traverser l’Atlantique sur le paquebot le plus rapide. C’est donc surtout une obsession du pouvoir et de la possession qui se dessine, accompagnée de son pendant – l’insatisfaction permanente.