Thèse soutenue

La communauté de Bose et l'œcuménisme

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Auteur / Autrice : Brice Germain
Direction : Marie-Anne Vannier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Théologie
Date : Soutenance le 14/12/2019
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités Nouvelles - Fernand Braudel (Nancy ; 2013-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ECRITURES - Centre de Recherche «écritures» (Metz)
Jury : Président / Présidente : Philippe Molac
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Anne Vannier, Job Getcha, Michel Van Parys, Jean-Frédéric Chevalier
Rapporteurs / Rapporteuses : Job Getcha, Michel Van Parys

Mots clés

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Résumé

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Enzo Bianchi, âgé de vingt-deux ans, s’engage le jour de la clôture du Concile Vatican II, à créer une voie nouvelle dans la longue tradition du monachisme chrétien. Il le rend vivant en le réinventant et en s’affranchissant de la raideur d’une vie religieuse. Il initie une communauté monastique située à Bose dans le Piémont italien. Sa fondation est originale car elle sort d’un cadre institutionnel et d’un confessionnalisme. Dès son origine, la communauté de Bose est mixte et œcuménique. Elle veut répondre à la prière sacerdotale de Jésus pour l’unité « Que tous soient Un » (Jn 17,21). Une découverte du côté à la fois humain et spirituel du charisme de ce fondateur conduit à une mise en exergue du renouveau monastique dans l’Église de la Réforme, à l’origine de la communauté de Taizé. Un intérêt particulier est porté sur les différents aspects de sa pensée théologique pour une unique spiritualité chrétienne. Sa nouvelle méthode de la pratique priante de la lectio divina de l’Écriture Sainte est sous une perspective œcuménique. Dans le cheminement de la communauté de Bose, certaines analogies se retrouvent en convergence avec la vocation œcuménique du monastère bénédictin de Chevetogne. Une analyse exhaustive de la « Règle de Bose » ainsi que la détermination de ses influences permettent d’en découvrir la proximité œcuménique avec d’autres règles monastiques. Un chemin synodal commun reflétant l’esprit de Taizé en ressort favorisé. L’unité de la communauté de Bose repose sur la célébration et la prière commune d’une liturgie propre à la communauté. Enfin, cette édification monastique d’un nouveau type se donne pour mission d’être signe d’une « Église communion » et de se mettre concrètement au service des Églises par sa contribution scientifique, culturelle et son hospitalité