Thèse soutenue

Résolutions symplectiques et de contact de variétés de Poisson et de Jacobi

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Hichem Lassoued
Direction : Camille Laurent-Gengoux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques
Date : Soutenance le 23/08/2019
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale IAEM Lorraine - Informatique, Automatique, Électronique - Électrotechnique, Mathématiques de Lorraine (1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Élie Cartan de Lorraine (1997-.... ; Vandoeuvre-lès-Nancy, Metz)
Jury : Président / Présidente : Angela Pasquale
Examinateurs / Examinatrices : Camille Laurent-Gengoux, Martin Bordemann, Saïd Benayadi, Mathieu Stiénon, HongLei Lang
Rapporteur / Rapporteuse : Martin Bordemann, Mohamed Boucetta, Mohamed Belkhelfa

Résumé

FR  |  
EN

Les structures de Poisson et de Jacobi peuvent être singulières de deux façons : la structure peut être singulière (que l'on appelle singularité du premier type), mais aussi la variété elle-même peut avoir des singularités (ce que l'on appelle deuxième type de singularité). Dans un cas comme dans l'autre, résoudre la singularité consiste à trouver un objet lisse muni d'une structure symplectique ou de contact qui se projette sur l'objet singulier. Plusieurs travaux s'intéressent à ces différents types de singularités, pour celles du second type, des méthodes de type Hironaka ont été proposées dans le cadre de la géométrie algébrique. Pour celles du premier type, dans un cadre de la géométrie différentielle, il est bien connu qu'il est possible de changer la structure de Poisson et la structure de Jacobi en une structure symplectique et en une structure de contact quitte à doubler la dimension. Le but de cette thèse est de donner quelques jalons pour une théorie cohérente de la résolution des deux types de singularités pour des variétés de Poisson et de Jacobi sans augmenter la dimension et en restant dans le cadre de géométrie différentielle, c’est à dire en travaillant avec des fonctions lisses. Le premier de ses jalons est un résultat négatif : nous montrons qu'il n'existe pas de résolutions raisonnables de singularités du premier type quand le lieu singulier est de codimension 1. Nous donnons aussi des exemples qui montrent qu'en codimension deux une telle résolution peut exister. Nous faisons ceci aussi bien pour les structures de Poisson que celles de Jacobi. Les deux derniers chapitres sont consacrés à la résolution du deuxième type de singularité. Nous commençons par redonner un point de vue nouveau sur des résultats connus sur la singularité du Du Val qui sont des quotients de R^2 par des groupes finis de Sl(2,R). Enfin, en s'appuyant sur les résolutions de Du Val, on donne au dernier chapitre des résolutions symplectiques propres d’objets de Poisson singuliers définis par le quotient de R^2 par un sous-groupe infini de Gl(2,R).