Thèse soutenue

TREM-1 et parodontite : évaluation clinique de l’effet du traitement étiologique parodontal sur les concentrations de TREM-1 soluble et études in vitro de l’impact de P. gingivalis sur l’expression de TREM-1 par des cellules du parodonte

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Auteur / Autrice : Marie Dubar
Direction : Sébastien GibotCatherine Bisson-Boutelliez
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé
Date : Soutenance le 16/12/2019
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale BioSE - Biologie, Santé, Environnement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Stress, immunité, pathogènes (Vandoeuvre-lès-Nancy)
Jury : Président / Présidente : Elisabeth Delcourt-Debruyne
Examinateurs / Examinatrices : Sébastien Gibot, Catherine Bisson-Boutelliez, Marie-Laure Colombier, Assem Soueidan, Olivier Huck
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Laure Colombier, Assem Soueidan

Résumé

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Les maladies parodontales sont des pathologies inflammatoires chroniques multifactorielles, affectant les tissus de soutien de la dent. Le consensus actuel sur leur étiopathogénie admet que la grande majorité des destructions tissulaires sont le résultat d’un processus infectieux dysbiotique complexe associé à des dysfonctionnements du système immunitaire possiblement exacerbés par des facteurs généraux tels que le stress/anxiété. TREM-1 (Triggering Receptor Expressed on Myeloid cells-1) est un immunorécepteur exprimé par les polynucléaires neutrophiles et les monocytes/macrophages. Il joue un rôle fondamental dans les premières étapes de la réponse inflammatoire et notamment dans l’amplification de celle-ci via les TLRs (Toll-like receptor). A l’aide d’une étude clinique chez des patients atteints de parodontite, nous observons, pour la première fois, les effets d’un traitement parodontal non-chirurgical sur les concentrations du récepteur soluble de TREM-1, TREM-1s, restant plus élevées dans les sites non-cicatrisés. Cependant TREM-1s, potentiel marqueur de l’état inflammatoire du site, ne semble pas être un marqueur prédictif de la cicatrisation parodontale après le traitement. Les résultats cliniques fournissent aussi un nouvel aperçu de la complexité des relations entre les facteurs microbiologiques, cliniques et psychologiques. Parallèlement l’emploi du peptide LR12, modulateur de TREM-1, a induit des productions diminuées de cytokines pro-inflammatoires dans des modèles in vitro de monocytes stimulés par Porphyromonas gingivalis, parodontopathogène majeur. Cet agent modulateur de TREM-1 pourrait potentiellement être un adjuvant intéressant dans les thérapeutiques parodontales permettant de limiter l’amplitude de la réponse inflammatoire sans l’inhiber complètement.