Impact d’une carence périnatale en donneurs de méthyles sur l’ontogenèse et la plasticité des réseaux hypothalamiques et l’homéostasie énergétique
Auteur / Autrice : | Lynda Saber Cherif |
Direction : | Jean-Luc Daval, Carine Bossenmeyer-Pourié |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 20/11/2019 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale BioSE - Biologie, Santé, Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Nutrition - Génétique et Exposition aux Risques Environnementaux (Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Vincent Bérézowski |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Daval, Carine Bossenmeyer-Pourié, Patrick Anglard, Virginie Tolle, Jean-Louis Guéant | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Anglard, Virginie Tolle |
Mots clés
Résumé
La mise en place du système nerveux central se fait à un stade précoce de la gestation et elle est suivie de sa maturation qui se poursuit après la naissance pour assurer le bon fonctionnement des circuits neuronaux. Une carence en nutriments donneurs de méthyles (vitamines B9/B12) pendant cette période entraîne des anomalies développementales, un retard de croissance et des troubles cognitifs permanents. Nous avons étudié dans un modèle de carence gestationnelle et postnatale chez le rat les conséquences potentielles sur le développement et la plasticité des réseaux hypothalamiques impliqués dans la régulation du comportement alimentaire et l’homéostasie énergétique. Nous avons également testé si une supplémentation maternelle en folate au cours de la période périnatale, cruciale pour la maturation cérébrale, peut réduire le retard de croissance associé à la carence. Les résultats ont montré que la carence durant la période gestationnelle poursuivie jusqu’au sevrage entraîne une perturbation de la mise en place des réseaux hypothalamiques et un défaut d’intégration des signaux métaboliques périphériques ainsi qu’une anomalie persistante de la muqueuse gastrique avec l’activation d’une réaction inflammatoire associée à une apoptose et un stress oxydant. Une supplémentation tardive en acide folique (3mg/kg/jour) s’est avérée bénéfique en inversant les effets de la carence.