Thèse soutenue

La poésie italienne pour enfants dans la littérature de jeunesse en Italie depuis 1945 : textes, illustrations d'une anthologie

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Auteur / Autrice : Annalisa Comes
Direction : Elsa Chaarani-LesourdFabio Danelon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, Littératures et Civilisations
Date : Soutenance le 04/05/2019
Etablissement(s) : Université de Lorraine en cotutelle avec Università degli studi (Vérone, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités Nouvelles - Fernand Braudel (Lorraine)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Littératures, Imaginaire, Sociétés (Nancy)
Jury : Président / Présidente : Giancarlo Alfano
Examinateurs / Examinatrices : Elsa Chaarani-Lesourd, Fabio Danelon, Edwige Comoy Fusaro
Rapporteurs / Rapporteuses : Giancarlo Alfano, Edwige Comoy Fusaro

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Une analyse détaillée de la poésie pour enfants en Italie dans une direction multidisciplinaire (historique, thématique, rhétorique, pédagogique, sociologique) n’avait jamais été réalisée ni commencée jusqu’à aujourd’hui. Le présent ouvrage est donc le premier à prendre en considération une gamme chronologique suffisamment large - de 1945 à nos jours - qui traitent de problèmes éparpillés dans les différents chapitres de littératures pour enfants ou dans des articles de revues spécialisées. Malgré le grand intérêt que l’industrie de l’édition a manifesté dans le passé (au moins depuis les années 60) et continue de démontrer aujourd’hui au public d’enfants, et malgré la richesse et la variété des collections dédiés à la création de poésie et de poésie, l’absence d’ un étude générale nous a paru une grave lacune. L’absence de critique systématique s’explique peut-être par le peu de prestige qui, aujourd’hui malgré tout, recouvre l’écriture destinée aux enfants, comme si l’écriture pour enfants n’était qu’un prélude à la “vraie” écriture et que la poésie pour enfants (considerée comme “simplifiée”) n’était qu’une condition préalable de la “vraie” poésie.Nous pensons donc tout d’abord avoir démontré l’importance de la poésie dans l’enfance même et de sa grande importance dans le processus d’éducation et d’éducation esthétique. A notre avis, la critique ne peut en effet pas être soumise à des principes didactiques ou moraux, mais doit tenir compte de cette démarche artistique : le recueil de poésie pour enfants doit donc satisfaire ses besoins (curiosité, jeu, besoin de s’exprimer) et constituent en même temps un véritable pont entre l’art, la littérature et la musique. L’apport de disciplines telles que la sociologie, en particulier les réflexions sur la société et la culture dites “liquides” théorisées par Zygmunt Bauman ont enrichi les élaborations proposées.Une autre nouveauté est d’avoir mené une étude sur le genre dans le domaine de la poésie de l’enfance. Bien que non définitive, cette enquête nous a permis d’élargir l’horizon de la critique.Dans le contexte des auteurs, nous pensons avoir eu le mérite de nous rappeler des auteurs peu présents (ou totalement absents) dans les anthologies de poésie pour enfants, tels que Tommaso Landolfi, Giulia Niccolai, Rossana Ombres et Giovanni Arpino et pour avoir revendiqué et réservé espace particulier à Giuseppe Pontremoli et Pierluigi Cappello. Dans le contexte des anthologies, nous pensons également, à juste titre, que nous avons inclus l’analyse (et l’évaluation) d’anthologies pour enfants dans l’étude de l’anthologie poétique (en particulier celles de Roberto Antonelli dans « Critica del testo » et Niccolò Scaffai), une opération complètement nouvelle. L’anthologie proposée suit donc les critères mis en évidence et diffère considérablement de celles du passé et de celles actuellement sur le marché.