Thèse soutenue

Contributions au déploiement sécurisé de processus métiers dans le cloud
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Amina Ahmed Nacer
Direction : Claude GodartSamir YoucefAbdelkamel Tari
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance le 26/02/2019
Etablissement(s) : Université de Lorraine en cotutelle avec Université Abderrahmane Mira - Bejaïa (Bejaïa, Algérie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale IAEM Lorraine - Informatique, Automatique, Électronique - Électrotechnique, Mathématiques de Lorraine
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications
Jury : Président / Présidente : Zizette Boufaida
Examinateurs / Examinatrices : Hassina Nacer, Abdelouahab Aloui
Rapporteurs / Rapporteuses : Daniela Grigori, Hassina Nacer

Résumé

FR  |  
EN

L’évolution et l’accroissement actuels des technologies amènent les entreprises à vouloir se développer plus rapidement afin de rester compétitives et offrir des services à la pointe de la technologie, répondant aux besoins du marché. En effet, les entreprises étant sujettes à des changements assez fréquents requièrent un haut niveau de flexibilité et d’agilité. La gestion des processus métiers (BPM) leur permet dans ce sens de mieux appréhender et gérer leurs processus. Par ailleurs, l’apparition du Cloud Computing et de tous ses bénéfices (flexibilité et partage, coût optimisé, accessibilité garantie...etc) le rendent particulièrement attrayant. Ainsi, l’association de ces deux concepts permet aux entreprises de renflouer leur capital. Cependant, l’utilisation du cloud implique également de nouvelles exigences en terme de sécurité, qui découlent de son environnement partagé, et qui mettent un frein à sa large adoption. Le travail de cette thèse consiste à proposer des concepts et outils pour aider et guider les entreprises dans le déploiement de leurs processus dans un environnement cloud en toute sécurité. Une première contribution est un algorithme d’obfuscation permettant d’automatiser la décomposition et le déploiement des processus sans intervention humaine, en se basant sur la nature des fragments. Cet algorithme limite le taux d’informations sur chaque cloud à travers un ensemble de contraintes de séparation, permettant de déployer les fragments considérés comme étant sensibles sur différents clouds. La seconde contribution de cette thèse consiste à complexifier la structure du processus afin de limiter le risque de coalition de clouds. Ceci se fait à travers l’introduction de faux fragments à certains endroits stratégiques du processus. L’objectif étant de rendre les collaborations générées plus résistantes aux attaques, et par conséquent de réduire la probabilité de coalition. Même si les opérations d’obfuscation et de complexification protègent le savoir-faire des entreprises lors d’un déploiement cloud, un risque subsiste toujours. Dans ce contexte, cette thèse propose également un modèle de risque permettant d’évaluer et de quantifier les risques de sécurité auxquels restent exposés les processus après déploiement. L’objectif de ce modèle est de combiner les informations de sécurité avec d’autres dimensions de la qualité de service tel que le coût, pour la sélection de configurations optimisées. Les approches proposées sont implémentées et testées à travers différentes configurations de processus. Leur validité est vérifiée à travers un ensemble de métriques dont l’objectif est de mesurer la complexité des processus après l’opération d’obfuscation ainsi que le niveau de risque subsistant