Thèse soutenue

La mort et son image : de la France à l'Iran. Une étude comparative de la conception de la mort dans les proverbes et sentences latins, français et persans

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Auteur / Autrice : Neda Khalilnezhad Ghavidel
Direction : Yves Liébert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'antiquité
Date : Soutenance le 20/12/2019
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités (Poitiers ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Espaces Humains et Interactions Culturelles
Jury : Président / Présidente : Charles Guittard
Examinateurs / Examinatrices : Micheline Decorps, Jean-Pierre Levet
Rapporteurs / Rapporteuses : Françoise Skoda, Rouholla Hosseini

Mots clés

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Résumé

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La mort reste une énigme essentielle de la vie humaine et la restera pour toujours du fait qu’elle est une irréalité dont l’homme ne peut aucunement faire l’expérience. Son idée, pour dire autrement, est à ce titre posée en dehors du projet de l’existence, si l’on croit Sartre. Or, un philosophe comme Heidegger la pose même au fin-fond de notre expérience en mettant en avant sa fameuse thèse de l’être-pour-la-mort. Quoiqu’il en soit, la mort étend son royaume partout, depuis la terre au ciel, et demeure d’actualité hier et de nos jours. D’où son omniprésence aussi bien dans les textes des philosophes et penseurs que dans les propos du peuple ; dans les sentences ainsi que dans les proverbes. Ces derniers font justement l’objet de notre thèse. Nous avons en effet essayé de voir l’image que trouve la mort dans ces textes de sentence ou de proverbe, selon qu’elle est exprimée par le persan ou le français ; d’où l’importance qui est également accordée aux espaces culturels différents l’un de l’autre que sont l’Orient et l’Occident. La mort change de visage, nous allons le voir, suivant qu’elle sera traitée sous la plume d’un religieux ou d’un athée. Il est pour ainsi dire question des conceptions ou visions du monde, de la mort en l’occurrence, qui diffèrent d’un espace à l’autre et qui feront désormais, peut-être, l’intérêt des recherches à venir. Notre thèse se veut ainsi une analyse, si ce n’est une histoire, de la mort à travers une étude comparée des proverbes et sentences en langues latine, persane et française.