Thèse soutenue

Evaluation du potentiel antiviral de nouvelles molécules dans des modèles cellulaires et tissulaires d'infection à cytomégalovirus humain

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Auteur / Autrice : Chloé Jacquet
Direction : Sophie AlainSébastien Hantz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Immunologie, oncologie, inflammation et infectiologie
Date : Soutenance le 20/12/2019
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Biologiques et Santé (Limoges ; 2018-2022)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Anti-infectieux : supports moléculaires des résistances et innovations thérapeutiques (Limoges)
Jury : Président / Présidente : Jacques Izopet
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Picone, Pierre Szepetowski
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Izopet, Natacha Crozat-Teissier

Résumé

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L’infection à cytomégalovirus humain (CMVH) est un problème majeur de santé publique. Les traitements couramment utilisés contre l’infection à CMVH sont efficaces mais le plus souvent toxiques et donc proscrits pour la femme enceinte. Pour disposer d’outils performants et fiables pour évaluer les nouvelles thérapeutiques en phase préclinique, et dans un contexte de l’infection congénitale à CMVH, nous avons développé les essais antiviraux sur souches endothéliotropes et dans différents types cellulaires. De plus, nous avons optimisé deux modèles :1) Le modèle ex vivo d’histoculture de villosités placentaires, permettant d'évaluer les traitements au sein d’un tissu complexe. 2) Le modèle de souris humanisées par greffe d’explants placentaires pour l’étude de l’efficacité in vivo en tenant compte de la stricte spécificité d’espèce du CMV.En utilisant les méthodes développées in vitro et ex vivo nous avons évalué trois approches thérapeutiques nouvelles : une molécule modèle à cible cellulaire dérivée de l'artesunate et un nouvel analogue du cidofovir à faible toxicité, afin d’évaluer leur potentiel thérapeutique, et une approche immunologique utilisant des hyper-immunoglobulines à forte capacité neutralisante afin de mieux comprendre leur mécanisme d’action au niveau du placenta. Ainsi, ce travail de thèse s’inscrit dans un contexte d’évaluation de nouveaux antiviraux pour améliorer la prise en charge de l’infection à CMVH.