Thèse soutenue

Implants se formant in-situ pour le traitement de la parodontite

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Auteur / Autrice : Martin Lizambard
Direction : Florence SiepmannChristel Neut
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmacie en Sciences du Médicament et des autres Produits de Santé
Date : Soutenance le 16/12/2019
Etablissement(s) : Université de Lille (2018-2021)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Lille ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Médicaments et Biomatériaux à Libération Contrôlée - Médicaments et biomatériaux à libération contrôlée: mécanismes et optimisation - Advanced Drug Delivery Systems - U 1008
Jury : Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Sapin-Minet, Abdul W. Basit

Résumé

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Les maladies parodontales, de prévalence élevée, sont largement répandues à travers les populations humaines. Leurs conséquences sont multiples, altérant fortement la qualité de vie comme la santé globale et ont un impact économique important. Elles sont la conséquence d’une infection bactérienne à laquelle est associée une réponse inflammatoire inadéquate. Ces mécanismes entrainent la destruction des tissus de soutien de la dent (gencive, ligament, os alvéolaire) menant à la perte dentaire. De plus, il est prouvé que le statut parodontal est associé à de nombreuses autres pathologies et on estime que la parodontite aggrave certaines autres pathologies comme le diabète par exemple. Le traitement de référence consiste en l’élimination mécanique de la plaque dentaire sous-gingivale, opération appelée surfaçage radiculaire. En pratique, ce geste est souvent accompagné de la prise d’antibiotiques par voie systémique, engendrant de nombreux effets indésirables et dont l’efficacité reste à améliorer. Ainsi, la nécessité d’améliorer la prise en charge de la maladie peut être comblée par le développement de systèmes à libération locale de substances actives. L’objectif de ce travail consiste à développer et caractériser physico chimiquement un implant se formant in-situ (ISFI). Ce système très spécifique est une formulation liquide destinée à former un implant solide après injection dans la poche parodontale, libérant deux substances actives de manière contrôlée. Afin d’éviter l’augmentation des résistances bactériennes vis-à-vis des antibiotiques, ce dispositif est formulé avec des antiseptiques (ex. chlorhexidine). Ensuite, afin de favoriser la cicatrisation parodontale, un agent anti-inflammatoire est également utilisé (ex. ibuprofène). Ce travail décrit dans un premier temps l’état des lieux sur ce type de dispositif et en particulier les implants se formant in-situ. Ensuite, la section expérimentale décrit la formulation des implants et les méthodes utilisées pour les caractériser. Les effets des paramètres de formulation sur les propriétés physico-chimiques des systèmes et en particulier les cinétiques de libération sont discutées au regard des besoins de la pratique clinique pour ce type de dispositif.