Ultras et hooligans en France : Socio-histoire des supporters radicaux de football au tournant des XXe et XXIe siècles
Auteur / Autrice : | Mathieu Monoky |
Direction : | Odile Parsis-Barubé, Florence Tamagne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire contemporaine |
Date : | Soutenance le 12/12/2019 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2018-2021) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherches historiques du Septentrion (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Jury : | Président / Présidente : Luc Robène |
Examinateurs / Examinatrices : Odile Parsis-Barubé, Florence Tamagne, Luc Robène, Olivier Chovaux, Didier Rey, André Rauch, Fabien Archambault | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Chovaux, Didier Rey |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
En France, certains supporters de football se revendiquent ultras ou hooligans et mettent en scène leur sentiment d’appartenance. Ces entités, qui regroupent majoritairement de jeunes hommes, apparaissent de façon embryonnaire à la fin des années 1970 en France et plus certainement au milieu des années 1980.Cette thèse analyse l’émergence et le développement des groupes de supporters radicaux de football. Il s’agit ici d’interroger le phénomène dans la durée, de « contextualiser » son avènement et son développement en France.En outre, grâce à un corpus de sources endogènes, les pratiques supportéristes sont étudiées, le fonctionnement hiérarchisé des groupes est objectivé et les systèmes de valeurs de ces subcultures sont explicités.À travers cette recherche doctorale, c’est aussi la régulation du phénomène qui est questionnée. En effet, certaines de leurs pratiques culturelles se heurtent à des interdits sociaux et la médiatisation des violences supportéristes fait de la gestion de cette « jeunesse dangereuse » un nouvel enjeu politique.