Histoire de la civilisation ancienne du monde arabe. Les figurines masculines en terre cuite en Syrie et au Liban au Néolithique et aux âges du Bronze. Etudes de cas.
Auteur / Autrice : | Oubayda Badinjki |
Direction : | Denis Lacambre, Dominique Parayre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire, civilisation et archéologie du Proche-Orient ancien |
Date : | Soutenance le 29/06/2019 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2018-2021) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : HALMA-Histoire, archéologie et littérature des mondes anciens (Villeneuve d'Ascq, Nord ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Quenet |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Lacambre, Dominique Parayre, Philippe Quenet, Dominique Beyer, Brigitte Lion, Michel al- Maqdissi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Quenet, Dominique Beyer |
Mots clés
Résumé
Pourquoi les figurines masculines ? Parce que les archéologues spécialistes des terres cuites ont ciblé d’une façon générale les figurines zoomorphes et, parmi les figurines anthropomorphes, les représentations de femmes. On ne trouve jusqu’à maintenant aucun catalogue exhaustif et détaillé des figurines masculines en terre cuite. Dans ce vaste champ d’investigation, j’ai sélectionné deux périodes. La préhistoire, pour remonter aux origines et réfléchir sur la création des figurines masculines en terre cuite. Et les âges du Bronze, période faste s’il en est pour ce type de production. Cette thèse porte donc sur l'étude des figurines masculines en terre cuite(figurinesmodelées, moulées, et moule). L’objectif de cette étude est de faire un corpus de figurines masculines en terre cuite, car il n’en existe pas de corpus satisfaisant, de les classifier, de les analyser techniquement, artistiquement, et de les interpréter, et enfin de publier les figurines inédites conservées au musée du Louvre. Les problématiques sont les suivantes : les figurines étaient-elles utilisées comme jouets, comme éléments décoratifs ou comme amulettes ? Doivent-elles être mises en rapport avec des coutumes ou des rites religieux ? Comment peut-on interpréter la découverte defigurines masculines dans des temples, dans des tombes et dans les maisons ? Quelle que soit la technique qui leur a permis de se répandre, la question générale est toujours la même : à quelle fin l’artisan ou l’usager les destinait-il ?Les réponses pourront varier en fonction de la chronologie, puisque le sujet couvre une très longue période ; en fonction des lieux et des contextes archéologiques, et aussi bien sûr en fonction de la typologie, car les figures masculines peuvent présenter différentes attitudes (assises/debout), différents gestes, différents types de vêtements, d’attributs (en particulier des armes). Les chercheurs ont proposé une grande variété d’hypothèses, parfois sur la base de comparaisons ethnographiques, ou d’un rapprochement avec les traditions littéraires ou artistiques. Sans aucun doute, quel que soit le rôle de ces figurines, elles ont été considérées comme des objets importants dans la vie quotidienne au cours de l'époque néolithique, comme la poterie, les outils de pierre et d'autres objets « utilitaires », et des objets importants, notamment dans les activités religieuses et magiques, au cours de l’âge du Bronze.Le plan est le suivant : typologie et répartition régionale, matériau et techniques de fabrication (modelage et moulage), spécificités des figurines masculines, contexte archéologique et fonctions plausibles, avec l’apport de l’iconographie.