Thèse soutenue

L'âme avec le corps : la théorie épicurienne du vivant en dialogue avec Aristote

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Auteur / Autrice : Giulia Scalas
Direction : Thomas Bénatouïl
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 29/03/2019
Etablissement(s) : Université de Lille (2018-2021)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Savoirs, textes, langage (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Jury : Président / Présidente : Pierre-Marie Morel
Examinateurs / Examinatrices : Thomas Bénatouïl, Pierre-Marie Morel, Véronique Boudon-Millot, Claire Louguet, Daniel Delattre, James Warren
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre-Marie Morel, Véronique Boudon-Millot

Mots clés

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Résumé

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Mon travail de thèse a comme objectif de reconstituer la théorie du vivant d’Épicure en clarifiant la relation entre l’âme et le corps. Autrement dit, je vise à comprendre l’explication épicurienne du vivant en vérifiant comment et en quelle mesure l’âme et le corps sont impliqués dans les phénomènes vitaux comme le sommeil, la respiration, la digestion, etc. Pour ce faire : 1) dans la première partie je reconstitue la doctrine psychologique à travers les écrits d’Épicure (Lettre à Hérodote et livre XXV du Peri Physeos), les témoignages épicuriens (notamment Lucrèce mais aussi Démétrius Lacon et Diogène d’OEnoanda) et anti-épicuriens (Cicéron, Plutarque, etc.) ; 2) dans le deuxième partie j’examine le développement de la psychologie, telle que je l’ai reconstituée, sur la base d’une comparaison dialectique avec Démocrite et Aristote ; 3) dans la troisième partie je reconstitue la théorie physio-biologique à partir du livre IV du De rerum natura en montrant ses liens avec la théorie psychologique et je confronte les explications épicuriennes des phénomènes psychobiologiques avec les explications provenant du milieu atomiste, péripatéticien et médicale ; 4) dans la quatrième partie je ferai une comparaison entre les théories psychobiologiques d’Épicure avec celles d’Asclépiade de Bithynie en confrontant leur application dans l’explication des maladies.