Thèse soutenue

Utilisation de nanoparticules pour la catalyse activée par des champs magnétiques haute fréquence : étude des aspects physiques.

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Auteur / Autrice : Nicolas Mille
Direction : Julian CarreyBruno Chaudret
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Nanophysique
Date : Soutenance le 19/12/2019
Etablissement(s) : Toulouse, INSA
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la Matière (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Physique et Chimie des Nano-objets - Laboratoire de physique et chimie des nano-objets / LPCNO
Jury : Président / Présidente : Myrtil Kahn
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Chaudret, Claire Wilhem, Olivier Sandre, Rachid Belkhou, Veronique Dupuis
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Wilhem, Olivier Sandre

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le chauffage magnétique de nanoparticules (NPs) soumises à un champ magnétique alternatif a ététrès étudié au cours des dernières décennies. Une application développée récemment au sein du LPCNO consiste à utiliser ce pouvoir chauffant pour permettre la catalyse à haute température de réactions chimiques. La caractérisation à haute température des nanoparticules n'a pas encore été étudiée. La température à l'échelle nanométrique de leur environnement, là où pourrait se passer la réaction chimique, reste encore méconnue. Au cours de cette thèse, des moyens de mesures ont été mis en place pour caractériser le pouvoir chauffant de NPs à haute température, la dynamique de leur assemblage en chaînes, ainsi que leur température interne. Un pyromètre ainsi qu'un calorimètre en verre ou quartz à double paroi nous ont permis de mesurer la puissance de chauffe de nanoparticules et sa variation en température jusqu'à 150 à 500°C selon les échantillons. Les NPs de Fe203, à faible champ coercitif eUou superparamagnétiques, ont une puissance de chauffe qui diminue avec la température. Les NPs de Co, à forte anisotropie, voient leur puissance de chauffe augmenter avec la température. Des mesures de cycles d'hystérésis haute-fréquence en fonction du temps, effectuées sur un banc développé au cours de cette thèse, ont permis de montrer que la différence drastique observée entre deux échantillons très similaires de NPs de FeC est due à leur capacité ou nonà former des chaînes. Une étude plus poussée sur des NPs de FeNi ont permis d'étudier l'influence du champ appliqué et de la fréquence sur la formation de ces chaînes. Enfin, nous avons montré que la mesure de diffraction de rayon X en poudre est un bon moyen d'étudier la température interne de nanoparticules soumises à un champ magnétique alternatif et de la comparer avec celle du substrat sur lequel elles sont supportées. Des mesures effectuées sur une ligne synchrotron sur des échantillons de Fe304 n'ont pas montré de gradient de température notable entre les particules et le substrat.