Algorithmes itératifs de prédistorsion adaptés à la montée en débit des communications par satellite
Auteur / Autrice : | Nicolas Alibert |
Direction : | Karine Cavalec-Amis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Télécommunications |
Date : | Soutenance le 25/01/2019 |
Etablissement(s) : | Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Atlantique Bretagne Pays de la Loire |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques et sciences et technologies de l'information et de la communication (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Lab-STICC_IMTA_CACS_COM - Département Signal et Communications - Laboratoire en sciences et techniques de l'information, de la communication et de la connaissance |
Jury : | Président / Présidente : Daniel Roviras |
Examinateurs / Examinatrices : Geneviève Baudoin, Charly Poulliat, Mathieu Dervin, Damien Castelain, Charlotte Langlais | |
Rapporteur / Rapporteuse : Geneviève Baudoin, Charly Poulliat |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La thèse concerne les techniques de prédistorsion appliquées aux communications par satellite de type DVB-S2X dans la perspective de la montée en débit de ces systèmes. Pour atteindre cet objectif, de faibles facteurs de retombée (inférieurs à 5%) et desordres de modulation plus élevés sont préconisés, augmentant la vulnérabilitévis-à-vis des non-linéarités introduites lors du passage par le satellite. Dans la littérature, deux classes de méthodes se distinguent par leur performance de linéarisation. La première est constituée des architectures d’apprentissage direct (Direct Learning Architecture) et indirect(Indirect Learning Architecture) et la seconde regroupe les méthodes itératives basées sur le théorème du point fixe. Le principal défaut de la première classe est la nécessité de choisir une structure de prédistortion a priori tandis que pour la deuxième classe, les conditions d'application du théorème du point fixe sont difficiles à vérifier dans la majorité des cas et nécessitent l'addition d'un gain empirique. Nous avons donc proposé 1) un schéma de prédistorsion itérative basé sur le théorème du point fixe, appliqué sur le signal mais optimisé en minimisant une erreur quadratique entre les symboles de modulation et la sortie de l'échantillonneur, 2) un schéma de prédistorsion itérative incluant une adaptation automatique des paramètres et adapté à tout type de canal.