La critique de l’interprétation des traités de protection des investissements étrangers : la volte-face de l’Arlequin
Auteur / Autrice : | Alexandre Senegacnik |
Direction : | Diego P. Fernández Arroyo, Emmanuel Gaillard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 09/12/2019 |
Etablissement(s) : | Paris, Institut d'études politiques |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Sciences Po (Paris ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : École de droit de Sciences Po (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Luca G. Radicati di Brozolo |
Examinateurs / Examinatrices : Diego P. Fernández Arroyo, Emmanuel Gaillard, Makane Moïse Mbengue, Hélène Ruiz Fabri, Loretta Malintoppi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Makane Moïse Mbengue, Hélène Ruiz Fabri |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse porte sur la critique de l’interprétation des traités de protection des investissements étrangers. En 2017, un groupe de travail de la CNUDCI a confirmé sa préoccupation au sujet des interprétations « incorrectes » et « incohérentes » de ces traités par les juridictions arbitrales du Règlement des différends entre investisseurs et Etats (RDIE). Cette thèse invite dans un premier temps à reconsidérer le concept d’interprétation « correcte » en application des règles d’interprétation de la Convention de Vienne de 1969. Il s’agit dans un deuxième temps d’identifier au sein du RDIE des possibles vecteurs de cohérences des décisions (contrôle des sentences et recours au précédent). La troisième et dernière partie invite à analyser les effets des réformes procédurales et substantielles annoncées.