Thèse soutenue

une écologie des méthodes documentaires.à partir d'écritures filmiques et littéraires de l'Italie contemporaine
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Auteur / Autrice : Jacopo Rasmi
Direction : Yves CittonEnzo Neppi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Lettres et arts spécialité Arts du spectacle
Date : Soutenance le 01/02/2019
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Arts et pratiques du texte, de l’image, de l’écran et de la scène (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Antonio Somaini
Examinateurs / Examinatrices : Dork Zabunyan
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuelle André, Corinne Maury

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette recherche se structure autour de quelques pratiques documentaires dans le contexte italien contemporain : Michelangelo Frammartino, Gianni Celati, Pietro Marcello… Étudiées en tant que méthodes particulières de médiation et d’écriture parmi de nombreuses autres agençant l’univers médial actuel, ces expériences nous révèlent leur spécifique statut écologique. C’est à une écologie générale (socio-politique, perceptive et symbolique) qu’on se réfère : celle qui a été proposée par des théoriciens tels que Felix Guattari, Tim Ingold ou Bruno Latour. Fidèles à un certain empirisme habitant ainsi qu’à une attention interactive envers nos milieux, ces créations documentaires captent, questionnent et racontent l’ensemble enchevêtré de présences composant nos milieux. Malgré un intérêt cinématographique prioritaire (pour Michelangelo Frammartino, d’abord), les théories et les exemples mobilisés permettent de définir une catégorie de « documentaire » capable d’inclure des formes médiales très variées comme la littérature (à travers Gianni Celati, surtout) ou le théâtre sur la base d’un principe commun d’enquête appareillée des environnements qu’on habite. Entre les lignes de ce paradigme écologique et trans-médiale du documentaire nous identifions les coordonnées d’une manière plus soutenable et attentive d’habiter les milieux complexes (autant « naturels » que sociaux, techniques et sémiotiques) dans les lesquels nous sommes toujours déjà impliqués. Elle est inaugurée par d’autres récits et d’autres perceptions de ce qui nous entoure qu’on appellera des « contre-fictions ».