Analyse et modélisation de la dynamique de jets décollés en tuyère supersonique
Auteur / Autrice : | Florian Bakulu Natungadio |
Direction : | Éric Goncalves, Guillaume Lehnasch |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique des milieux fluides |
Date : | Soutenance le 16/12/2019 |
Etablissement(s) : | Chasseneuil-du-Poitou, Ecole nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et ingénierie des matériaux, mécanique, énergétique et aéronautique (Poitiers ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Pprime / PPRIME |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Christophe Robinet |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Christophe Robinet, Marianna Braza, Pierre Dupont, Julien Herpe | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Christophe Robinet, Yannick Hoarau |
Mots clés
Résumé
Cette thèse, menée en collaboration entre le CNES et l’institut Pprime, a pour objectif d’améliorer la compréhension des phénomènes dynamiques présents dans les jets des tuyères supersoniques de fusée. Ces phénomènes peuvent être à l’origine de charges latérales pouvant endommager la tuyère.L’étude s’est concentrée sur une géométrie de tuyère idéale et sur 3 points de fonctionnement.Les travaux sont basés sur l’exploitation et l’analyse de données expérimentales et numériques.Les données expérimentales proviennent d’une campagne réalisée au sein de l’Institut Pprime comportant des mesures de pression pariétales synchronisées avec des mesures de champs de vitesse par PIV. En complément, une partie numérique consistant à reproduire les essais expérimentaux à l’aide de simulations numériques hautes performances basées sur des approches hybrides RANS/LES est réalisée.Une organisation particulière des fluctuations de pression pariétale vue dans certains travaux dont l’origine reste méconnue est retrouvée dans les données expérimentales et numériques. L’étude montre que cette organisation est aussi présente dans le champ de vitesse du jet où des liens avec la pression pariétale ont été établis par des calculs de corrélation. Les simulations numériques montrent qu’une telle coordination du champ de pression pilote la dynamique des efforts latéraux.Certains scénarios sur l’origine de cette fluctuation organisée sont écartés grâce au recours à des modèles réduits de l’écoulement.