Réponses fonctionnelles des communautés de poissons aux gradients environnementaux en mer du Nord, Manche orientale, et baie de Somme
Auteur / Autrice : | Matthew Mclean |
Direction : | Paul Marchal |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | BIOLOGIE, MEDECINE ET SANTE, physiologie, biologie des organismes, populations, interactions |
Date : | Soutenance le 13/09/2019 |
Etablissement(s) : | Littoral |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (Lille ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Fondation : Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité |
Entreprise : Électricité de France | |
Laboratoire : Laboratoire Ressources halieutiques Manche Mer du nord, IFREMER Centre Manche Mer du Nord - Unité de recherche Recherches et Développements Technologiques (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) | |
Région : Hauts-de-France. Conseil régional | |
Jury : | Président / Présidente : Valériano Parravicini |
Examinateurs / Examinatrices : Raul Primicerio, Camille Albouy, Maud Mouchet, Rita Vasconcelos | |
Rapporteur / Rapporteuse : Valériano Parravicini, Raul Primicerio |
Résumé
Il est essentiel de décrire la dynamique spatiale et temporelle des communautés de poissons pour comprendre le fonctionnement et les services des écosystèmes marins. Cette thèse a utilisé des données de surveillance scientifique à long terme pour caractériser les réponses fonctionnelles des communautés de poissons aux gradients environnementaux en baie de Somme, Manche orientale et mer du Nord. Les trois écosystèmes ont connu des hausses de température associées à une phase de réchauffement de l'oscillation multidécennale de l'Atlantique, ce qui a eu des impacts rapides sur la structure des communautés. Dans les trois écosystèmes, les réponses des communautés ont été médiées par des traits associés à l’habitat et à l’histoire de vie. Dans la mer du Nord et la Manche Est, les espèces pélagiques étaient les plus sensibles, ce qui s'explique probablement par leur mobilité et leur dispersion plus élevés. Cependant, au-delà de l'habitat, les espèces à stratégie démographique r (faible taille et âge à maturité, faible investissement parental, etc.) ont eu des réponses environnementales plus rapides. La pression historique de la pêche semble d’avoir rendu les communautés plus sensibles aux changements environnementaux en augmentant l'abondance relative des espèces pélagiques et à stratégie r. De plus, comme ces écosystèmes se sont réchauffés au cours des 30 dernières années, les réponses des communautés ont été caractérisées par une augmentation de la préférence thermique moyenne, ce qui suggère que le réchauffement climatique favorisera des espèces mieux adaptées aux conditions chaudes et que les espèces ayant des cycles de vie rapides seront les premières à répondre.