Thèse soutenue

Apports des techniques de fabrication additive pour la conception d’implants personnalisés à géométrie complexe : application à la chirurgie réparatrice de la main

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Auteur / Autrice : Augustin Lerebours
Direction : Alain RassineuxChristophe Egles
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique et Matériaux et Biomécanique : Unité de recherche en Mécanique - Laboratoire Roberval (FRE UTC - CNRS 2012)
Date : Soutenance le 02/12/2019
Etablissement(s) : Compiègne
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'ingénieur (Compiègne)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de recherche en mécanique acoustique et matériaux / Laboratoire Roberval - Biomécanique et Bioingéniérie

Résumé

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L’arthrose est une pathologie entraînant la dégénération des surfaces articulaires. Dans le cas particulier de l’articulation trapézo-métacarpienne, l’arthrose déforme de façon irréversible l’os trapèze entraînant perte de la mobilité et amoindrissement de la force de préhension couplé à des douleurs à la base du pouce. Les solutions thérapeutiques ne sont cependant pas satisfaisantes avec des reprises fonctionnelles limitées entraînant une perte de qualité de vie du patient. Dans le cas de la main, la personnalisation des implants semble être pertinente du fait de la grande variabilité des caractéristiques mécaniques articulaires et des spécificités musculo-squelettiques. Ce travail de thèse porte sur la méthodologie de réalisation d’implant trapézo-métacarpien patient-spécifique, basé sur les potentialités des technologies de fabrication additive métal. Il s’agit plus globalement de développer, analyser et valider les étapes de réalisation d’un implant à géométrie complexe quelconque depuis l’imagerie médicale jusqu’à l’implantation. Les travaux se concentrent dans un premier temps sur l’identification de paramètres spécifiques du patient afin de « rajeunir » numériquement son os déformé à son stade pré-pathologique pour concevoir l’implant idéal et l’adaptation du modèle à la fabrication d'additive (DfAM). La fabrication de l’implant et les post-traitements sont également étudiés d’un point de vue biologique (cytocompatibilité, réaction du système immunitaire), mécanique (microstructure, propriété de frottement) et morphologique (quantification des déviations géométriques). L’approche d’implantation chirurgicale est abordée au travers de divers tests sur des cadavres permettant de mieux intégrer les bénéfices/risques pour le patient. Une étude sur la psychologie du patient souffrant de la rhizarthrose et de ses attentes clôture ce manuscrit. Les résultats ont donné lieu aux dépôts de 2 brevets et à la rédaction de 6 articles scientifiques.