Thèse soutenue

Evolution, préparation et traitement des allogreffes de l'appareil locomoteur

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Auteur / Autrice : Roger Erivan
Direction : Stéphane DescampsJean-Marie Nedelec
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Santé
Date : Soutenance le 27/09/2019
Etablissement(s) : Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences de la vie, santé, agronomie, environnement (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Chimie de Clermont-Ferrand (Aubière, Puy-de-Dôme ; 2012-....)
Jury : Président / Présidente : Anne Tournadre
Examinateurs / Examinatrices : Patricia Thoreux, Philippe Rosset

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La France est très en retard sur l’utilisation des allogreffes de l’appareil locomoteur de type os massif, tendons, ménisques, tant sur le plan de l’approvisionnement, que sur les traitements. Le manque de ce type de tissus est majeur. Un état des lieux est nécessaire puis l’objet de ce travail est d’améliorer la situation de carence qualitative et quantitative de ces greffes. En premier lieu ce travail se porte sur l’évolution de l’utilisation de greffes de l’appareil locomoteur et sur l’évaluation des besoins. Nous avons retrouvé un grand déficit d’allogreffes à la fois osseuses et tissulaire avec un besoin en os massifs, en tendons-ligaments et en ménisque qui n’est pas couvert. La situation nationale de carence entraine la nécessité d’importer de nombreuses greffes de l’étranger. Puis ce travail a étudié les propriétés des allogreffes osseuses avec un des traitements actuels, qui a permis de retrouver des propriétés mécaniques globalement conservées mais avec des résidus chimiques, ce qui pourrait expliquer les problèmes d’ostéointégration parfois rencontrés. Ensuite nous avons développé une méthode pour améliorer l’approvisionnement et la standardisation des prélèvements des allogreffes de l’appareil locomoteur issues de prélèvements multi organes et tissus. Par la suite nous avons mis en place un procédé sans utilisation de produit chimique, à base de CO2 supercritique. Les propriétés anatomopathologiques, mécaniques et virologiques de ce procédé sont décrites. Un début d’analyse de biocompatibilité a également été réalisé. Enfin, nous avons étudié les autres types de greffes en se concentrant sur les tendons et les nerfs avec étude des propriétés biomécaniques des allogreffes tendineuse en fonction de l’irradiation de celles-ci et nous avons comparé les méthodes de conservation des allogreffes nerveuses avant la réalisation d’un traitement sur ces tissus. L’ensemble de ce travail permet d’avoir une vision globale des besoins et permet d’envisager des traitements possibles de ces greffes mais nécessite des études complémentaires pour arriver à une mise en place en pratique et une validation par les autorités compétentes.