Modélisation numérique et expérimentale de la captation d'énergie éolienne offshore : application aux essais à échelle réduite en bassin
Auteur / Autrice : | Gonzalo Doisenbant |
Direction : | Yves-Marie Scolan, Marc Le Boulluec |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique, génie mécanique, mécanique des fluides et énergétique |
Date : | Soutenance le 05/12/2019 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la mer et du littoral (Plouzané) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Comportement des Structures en Mer (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais ; Plouzané, Finistère) - Institut de Recherche Dupuy de Lôme |
Jury : | Président / Présidente : Mohamed Benbouzid |
Examinateurs / Examinatrices : Yves-Marie Scolan, Mohamed Benbouzid, Elie Rivoalen, Olivier Kimmoun, Jean-Yves Billard, Caroline Braud | |
Rapporteur / Rapporteuse : Elie Rivoalen, Olivier Kimmoun |
Mots clés
Résumé
Afin d’étudier le comportement dynamique complexe des éoliennes flottantes, l’Ifremer a développé une soufflerie associée au bassin de son Centre de Bretagne en vue de les soumettre à échelle réduite aux actions combinées des vagues et du vent. Nos premières expériences consistent en la caractérisation du vent produit, notamment par rapport aux modèles spectraux de vent turbulent déjà connus, afin de mieux maîtriser la génération de vent en bassin. Les modèles spectraux de vent permettent de produire numériquement des champs de vitesse de vent à partir des mesures expérimentales. Ensuite, nous faisons des essais en bassin d’une maquette d’éolienne à échelle 1:50. Elle est une turbine à axe horizontal installée sur un support flottant. Une analyse détaillée des protocoles expérimentaux est menée. En plus du mouvement du flotteur, nous mesurons la poussée et le couple sur le rotor. Nous faisons des comparaisons des mesures expérimentales avec les estimations théoriques de la méthode BEM. Notre travail décrit toutes les instances de la simulation numérique : la simulation du vent, la simulation du profil aérodynamique, et la simulation aérodynamique du rotor de l’éolienne. Les résultats des expériences en bassin et ceux des simulations numériques sont comparés entre eux. L’analyse de ces résultats nous conduit à la formulation de conclusions, notamment sur la génération de vent par la soufflerie, la création numérique de champs de vitesse de vent, l’évaluation des efforts aérodynamiques par la méthode des quantités de mouvements appliquées au rotor, l’influence du nombre de Reynolds sur la performance du rotor, et l’importance de la précision des mesures expérimentales. Notre recherche confirme que les tests expérimentaux d’éoliennes flottantes sont un grand atout pour la validation des simulations numériques. Travailler à des échelles réduites nécessite des compétences de modélisation circonspecte et une bonne connaissance des effets de réduction d'échelle. Le travail met en relief la faisabilité de la simulation numérique et expérimentale des éoliennes flottantes à axe horizontal au début de la phase de conception.