Analyse des formes morpho-fonctionnelles urbaines : mise en place d'un indicateur de mutations paysagères de la ville de Monastir entre 1956 et 2013
Auteur / Autrice : | Asma Rejeb Bouzgarrou |
Direction : | Christophe Claramunt, Hichem Rejeb |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géomatique |
Date : | Soutenance le 15/01/2019 |
Etablissement(s) : | Brest en cotutelle avec Université de Sousse (Tunisie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la mer et du littoral (Plouzané) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche de l'Ecole navale (Brest) - Institut de Recherche de l'Ecole Navale (EA 3634) |
Jury : | Président / Présidente : Cyril Tissot |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Claramunt, Hichem Rejeb, Cyril Tissot, Najem Dhaher, Sidonie Christophe, Thomas Leduc | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Najem Dhaher, Sidonie Christophe |
Mots clés
Résumé
Le paysage urbain contemporain tunisien, caractérisé par une forte hétérogénéité paysagère s’interroge quant aux facteurs de son émergence. La ville de Monastir en constitue un bon exemple d’analyse des transformations urbaines. Elle se caractérise, notamment, par un taux d’urbanisation élevée de 100% et une croissance différentielle dans le temps et dans l’espace. Cette recherche s’intègre dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, de la syntaxe spatiale et de la planification territoriale. Elle s’interroge sur l’évolution du paysage urbain de la commune de Monastir (de 1956 à 2013). Le but est de chercher des indicateurs de visibilité quant à la dynamique de la commune dans son contexte d’hétérogénéité morpho-fonctionnelle. Ce travail a entrepris une logique progressive d’appréhension de l’ensemble de l’environnement urbain et de sa continuité culturelle. La mise en place d’une approche globale de la structure spatiale de la commune de Monastir qui porte, d’une part, sur l’analyse diachronique, et d’autre part, sur l’analyse synchronique, a permis de dégager plusieurs faits de paysages urbains. Ils se matérialisent, notamment, par l’identification de la genèse des centralités diffuses associée à des formes non hiérarchisées socio-spatiales. Ces disparités phénoménologues urbaines nous ont conduit à adapter la syntaxe spatiale pour mieux cerner la réalité de l’environnement de la commune de Monastir dans sa totalité où la médiation paysagère y prédomine.