Thèse soutenue

Les Glycosyl Inositol Phosphoryl Céramides (GIPCs), sphingolipides majeurs des plantes : rôle dans la structuration membranaire et dans les relations hôte-pathogènes chez les plantes

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Auteur / Autrice : Adiilah Mamode Cassim
Direction : Lilly Maneta-PeyretSébastien Mongrand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Végétale
Date : Soutenance le 18/12/2019
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Talence, Gironde ; 1993-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de biogénèse membranaire, UMR 5200 (Villenave-d'Ornon, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Michel Hernould
Examinateurs / Examinatrices : Lilly Maneta-Peyret, Sébastien Mongrand, Michel Hernould, Juliette Jouhet, Catherine Sarazin, Françoise Simon-Plas
Rapporteurs / Rapporteuses : Juliette Jouhet, Catherine Sarazin, Françoise Simon-Plas

Mots clés

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Résumé

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Les Glycosyl-Inositol Phosphoryl Céramides (GIPCs) sont les sphingolipides majeurs de la biosphère. Ils représentent jusqu’à 40%mol des membranes plasmiques (MP) des plantes et des champignons. Les GIPCs sont cependant restés presque totalement ignorés depuis leur découverte il y a plus de 50 ans. Aucune donnée n’est disponible sur leurs rôles dans la structuration des membranes biologiques, leur organisation en nanodomaines membranaires et leurs interactions avec les autres lipides et les protéines. De nombreuses questions à propos des GIPCs de plantes restent encore sans réponse, telles que la structure chimique exacte de la tête polaire dont le nombre de sucres ; l’influence de ces molécules sur l’épaisseur de la membrane ou encore sur la structuration des nanodomaines ; et enfin l’implication des GIPC dans les relations hôte-pathogène chez les plantes. Le but de ce projet est de purifier et caractériser les différentes classes de GIPCs de plantes, afin d’étudier leurs rôles structurants avec les phytostérols et les phospholipides par des méthodes de biophysique et de biochimie structurale. Ce projet multidisciplinaire permettra l’émergence d’une nouvelle thématique et procurera une base de données indispensable pour comprendre la structure des MP végétales et entre autres, leurs rôles dans la réponse contre les pathogènes.