Microsociologie politique comparée de la mémoire du développement en milieu rural à Madagascar (Itasy) et au Maroc (Souss Massa Drâa)
Auteur / Autrice : | Matthieu Brun |
Direction : | Pierre Blanc |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 12/12/2019 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Talence, Gironde ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Les Afriques dans le monde (Pessac, Gironde ; 2011-....) |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Baron |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Blanc, Olivier Nay, Philippe Lavigne Delville, Irene Bono, François Doligez | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Nay, Philippe Lavigne Delville |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les interventions de développement laissent à l’échelle du territoire une multitude de traces et d’empreintes qui se superposent au fil des années. Alors qu’en matière de temporalités les approches relatives à l’aide semblent surtout tournées vers le futur et rarement vers le passé, cette thèse interroge la mémoire du développement des habitants de sept communes à Madagascar et au Maroc. Pour analyser l’évocation des traces matérielles et immatérielles laissées dans le cadre des projets et des programmes, cette thèse développe une méthode mixte de recherche qui croise outils quantitatifs et qualitatifs. Elle s’organise autour de trois axes de réflexion : la fabrique et les processus de reconstruction des souvenirs ; le contenu et l’expression de contre-récits et enfin l’utilisation différenciée des mémoires. L’idée développée est que la mémoire du développement est transformée en capital, que ce dernier est inégalement réparti entre les individus et qu’il offre différentes formes de ressources, voire de pouvoirs, pour agir dans et hors de la configuration développementiste. Cette thèse propose donc un regard innovant et renouvelé sur les processus et les histoires du développement.