La MAH en ingénierie tissulaire : application à la régénération du tissu osseux
Auteur / Autrice : | Mathilde Fénelon |
Direction : | Jean-Christophe Fricain |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Cellulaire et Physiopathologie |
Date : | Soutenance le 22/11/2019 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Talence, Gironde ; 1993-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Bioingénierie tissulaire |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Lesclous |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Christophe Fricain, Philippe Lesclous, Brigitte Grosgogeat-Balayre, Hervé Petite | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Brigitte Grosgogeat-Balayre, Hervé Petite |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La régénération osseuse guidée (ROG) est une technique couramment utilisée pour la régénération de perte de substance osseuse. Elle repose sur l’utilisation d’une membrane jouant un rôle de « barrière » en isolant le défaut osseux. Afin de pallier les limites des membranes actuellement utilisées, des recherches récentes tentent de développer de nouvelles membranes dites « bio-actives ». Du fait de ses propriétés biologiques, la membrane amniotique humaine (MAH) pourrait être une alternative aux membranes conventionnellement utilisées pour la ROG. L’objectif principal de ce travail était de déterminer les meilleures conditions d’utilisation de la MAH pour la régénération de pertes de substances osseuses. Dans une première partie expérimentale, l’influence des faces de la MAH appliquées au contact du défaut ainsi que l’effet de la cryopréservation ont été étudiés. Dans une seconde partie expérimentale, une nouvelle méthode de décellularisation de la MAH, simple et reproductible a été développée. Dans une troisième partie expérimentale, la réparation osseuse de défauts de taille non-critiques et critiques a été évaluée en présence de la MAH préservée selon différentes méthodes. Les résultats ont montré que ni les cellules souches contenues dans la MAH, ni la face appliquée au contact du défaut n’avaient d’influence sur la régénération osseuse. La MAH décellularisée/lyophilisée semblait être la méthode de préservation la plus prometteuse en vue de son utilisation en régénération osseuse.