Thèse soutenue

Algorithmes de descente de gradient inertiels pour la minimisation convexe.

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Auteur / Autrice : Vasileios Apidopoulos
Direction : Jean-François AujolCharles Dossal
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques appliquées et calcul scientifique
Date : Soutenance le 11/10/2019
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques et informatique (Talence, Gironde ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de mathématiques de Bordeaux
Jury : Président / Présidente : Hedy Attouch
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Aujol, Charles Dossal, Jérôme Bolte, Silvia Villa, Samir Adly, Aude Rondepierre, Guillaume Garrigos
Rapporteurs / Rapporteuses : Jérôme Bolte, Silvia Villa, Samir Adly

Résumé

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Cette thèse porte sur l’étude des méthodes inertielles pour résoudre les problèmes de minimisation convexe structurés. Depuis les premiers travaux de Polyak et Nesterov, ces méthodes sont devenues très populaires, grâce à leurs effets d’accélération. Dans ce travail, on étudie une famille d’algorithmes de gradient proximal inertiel de type Nesterov avec un choix spécifique de suites de sur-relaxation. Les différentes propriétés de convergence de cette famille d’algorithmes sont présentées d’une manière unifiée, en fonction du paramètre de sur-relaxation. En outre, on étudie ces propriétés, dans le cas des fonctions lisses vérifiant des hypothèses géométriques supplémentaires, comme la condition de croissance (ou condition de Łojasiewicz). On montre qu’en combinant cette condition de croissance avec une condition de planéité (flatness) sur la géométrie de la fonction minimisante, on obtient de nouveaux taux de convergence. La stratégie adoptée ici, utilise des analogies du continu vers le discret, en passant des systèmes dynamiques continus en temps à des schémas discrets. En particulier, la famille d’algorithmes inertiels qui nous intéresse, peut être identifiée comme un schéma aux différences finies d’une équation/inclusion différentielle. Cette approche donne les grandes lignes d’une façon de transposer les différents résultats et leurs démonstrations du continu au discret. Cela ouvre la voie à de nouveaux schémas inertiels possibles, issus du même système dynamique.