Auteur / Autrice : | Mariame Sidibe |
Direction : | Dominique Darbon, Mahaman Sanoussi Tidjani Alou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 07/06/2019 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Bordeaux) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Les Afriques dans le monde (Pessac, Gironde ; 2011-....) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Bouquet |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Darbon, Céline Thiriot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Bouquet, Rosa María Verdugo Matés |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le Mali a connu en 2012 un conflit qui est sans précédent, même s’il s’inscrit dans la lignée de plusieurs mouvements de rébellion des populations touareg de la partie nord du pays depuis l’indépendance. La crise qui en découle n’est pas résorbée encore. La reconstruction de l’Etat et le retour des populations malienne déplacées et réfugiées sont au coeur de la problématique du post conflit. Ces deux enjeux sont liés, et de longue date. La défaillance et la faiblesse de l’Etat malien, qui n’était pourtant pas considéré avant 2012 comme un Etat fragile, est une des causes des migrations forcées des populations du Nord. La crise depuis 2012 peut se lire comme la crise de l’Etat m alien, crise de légitimité, d’effectivité et d’efficacité. En étudiant la trajectoire des réfugiés maliens dans les camps de Abala et Tabarey-barey au Niger, en décryptant les conditions posées à leur retour, nous pouvons dessiner « en creux » un « besoin d’Etat » matériel et symbolique, exprimé de manière plus ou moins consciente par les réfugiés. Mais le processus de reconstruction de l’Etat malien, conditionné par la temporalité et les modalités de la sortie du conflit, façonné par les rapports de force internes et externes esquisse une toute autre réalité étatique.