L'écriture du moi dans le roman autobiographique caribéen francophone contemporain : entre empêchements et détours de l’autobiographie
Auteur / Autrice : | Thérésa Thérésine-Augustine |
Direction : | Roger Toumson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée |
Date : | Soutenance le 13/12/2019 |
Etablissement(s) : | Antilles |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Milieu insulaire tropical : dynamiques de développement, sociétés, patrimoine et culture dans l'espace Caraïbes-Amériques (Pointe-à-Pitre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines (Schoelcher, Martinique) |
Jury : | Président / Présidente : Daniel-Henri Pageaux |
Examinateurs / Examinatrices : Roger Toumson, Daniel-Henri Pageaux, Olga Hél-Bongo, Charles Scheel, Laura-Line Carvigan-Cassin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Depuis quelques décennies, nous assistons dans le champ littéraire caribéen francophone à la prolifération d’écrits dans lesquels les écrivains font le récit de leur propre vie. Ces récits que nous pourrions répertorier dans les « écritures du moi » semblent fortement marqués de l’empreinte autobiographique. Pourtant, au regard des travaux réalisés par Philippe Lejeune et Georges Gusdorf sur le genre, ces œuvres, pétries de traces autobiographiques, semblent en contourner les canons.Notre recherche consiste donc à nous interroger sur ce qui pourrait empêcher la classification de ces récits comme des autobiographies, au sens strict du terme. Nous émettons l’hypothèse d’un détournement des règles propres au genre inhérent au « moi empêché » de l’auteur, ou bien à l’affirmation d’un polymorphisme du genre (en contexte caribéen francophone).L’autobiographie serait-elle purement occidentale ? En nous appuyant sur un corpus d’une douzaine d’œuvres, dont les écrivains sont issus de la Caraïbe francophone (Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant pour la Martinique ; Maryse Condé, Henri Corbin, Daniel Maximin pour la Guadeloupe ; Jan-J. Dominique et Émile Ollivier pour Haïti), nous tenterons de répondre à cette problématique.