Etudes des interactions moléculaires et cellulaires entre cellules de glioblastome et macrophages dans le cadre d'un traitement par irradiation
Auteur / Autrice : | Hélène Gregoire |
Direction : | Emmanuel Garcion, François Hindré |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine nucléaire et radiopharmaceutique |
Date : | Soutenance le 19/11/2019 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie Nantes-Angers / CRCINA |
Jury : | Président / Présidente : Samuel Valable |
Rapporteur / Rapporteuse : Samuel Valable, Carine Michiels |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le glioblastome (GBM) est la tumeur primitive la plus fréquente et la plus agressive du système nerveux central. Malgré la chirurgie et la radio-chimiothérapie, les récidives sont presque inévitables. La nature récurrente et invasive du GBM est en partie due à la présence de cellules tumorales de type souches ainsi qu’au signaux du microenvironnement. Le microenvironnement tumoral est composé de plusieurs types cellulaires dont les cellules immunitaires et notamment les macrophages associés à la tumeur (TAMs). Au sein des tumeurs, l’interaction et la communication entre les cellules tumorales et les TAMs modulent ces derniers. De plus, l’effet des TAMs sur les cellules tumorales est dépendant de leur type d’activation ; les TAMs M1 ont une activité anti-tumorale alors que les TAMs M2 favorisent la croissance tumorale et la résistance au traitement. Dans cette thèse, nous avons étudié la manière dont ces deux types de TAMs interagissent avec les cellules tumorales de GBM en réponse à une irradiation. Pour cette étude, un milieu conditionné a été produit à partir de cellules primaires de GBM humains non irradiées ou irradiées avec des rayons X (8 Gy). Ce milieu conditionné a été utilisé pour étudier l'effet des facteurs sécrétés par les cellules de GBM sur l'activation des TAMs après 24 ou 72 heures. Nos résultats indiquent que les TAMs réagissent aux facteurs sécrétés par les cellules tumorales non irradiées et donnent lieu à un phénotype de type M1. Cependant, les facteurs sécrétés par les cellules GBM irradiées conduisent à un statut inférieur à celui de M1. Fait intéressant, dans un microenvironnement tumoral pro-M1, les TAMs peuvent être polarisés vers les phénotypes M1 et M2 en réponse aux facteurs sécrétés par le GBM. Enfin, nos résultats suggèrent également que les cellules de GBM sont plus sensibles à l'irradiation en présence de macrophages faiblement polarisés.