Recherche de biomarqueurs par approche métabolomique et cytokinique en assistance médicale à la procréation
Auteur / Autrice : | Pierre-Emmanuel Bouet |
Direction : | Philippe Descamps, Pascal Reynier, Pascale May-Panloup |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Moléculaire et Structurale, Biochimie |
Date : | Soutenance le 19/12/2019 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Mitovasc (Angers) |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Blasco |
Examinateurs / Examinatrices : Blandine Courbière | |
Rapporteur / Rapporteuse : Blandine Courbière, Pietro Santulli |
Mots clés
Résumé
Nous avons, au cours de nos travaux, tenté d’approcher les mécanismes physiopathologiques liés au vieillissement ovarien et à l’endométriose en étudiant l’impact que ces pathologies pouvaient avoir sur le micro environnement ovocytaire. Nous avons, déterminé dans le fluide folliculaire des signatures spécifiques de la pathologie et, dans certains cas, d’éventuels biomarqueurs. En cas d’infertilité lié à une endométriose isolée, nous n’avons pas retrouvé d’altération du profil métabolique dans le fluide folliculaire. Nos résultats suggèrent qu’il n’existerait pas d’anomalies de l’environnement ovocytaire susceptible d’être lié à une altération de la qualité ovocytaire en cas d’endométriose isolée. En cas d’endométriose sévère, nos données sur l’analyse des cytokines suggèrent que l’endométriose entraine une expression différente de MCP1 dans le fluide folliculaire, en fonction des patientes. Nous constations aussi une modification du micro environnement ovocytaire en cas d’endométriose sévère associé à des niveaux de MCP-1élevé. En cas de réserve ovarienne diminuée, une diminution des plasmalogènes insaturés et une augmentation de l’activité méthyl transférase évoquent un contexte de stress oxydant au sein du fluide folliculaire. L’analyse des profils cytokiniques du FF a permis de constater une diminution significative des concentrations de PDGF-BB en cas de réserve ovarienne diminuée. Par conséquent, une infertilité liée à une réserve ovarienne diminuée pourrait être associée à une altération de voies métaboliques impliquant le PDGF-BB et pouvant être à l’origine de perturbation de la folliculogenèse ou des défenses antioxydantes. Enfin, nos futurs travaux s’intéresseront à la découverte éventuelle de biomarqueurs et à l’amélioration de la compréhension des mécanismes intervenant chez des femmes atteintes de fausses couches à répétition ou ayant vécu des échecs d’implantation répétés lors d’une prise en charge en FIV.