Auteur / Autrice : | Hasan Al Hasan |
Direction : | David Rivreau, Christelle Guéret, David Lemoine |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 28/05/2019 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques et sciences et technologies de l'information et de la communication (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : LARIS. Laboratoire Angevin de Recherche en Ingénierie des Systèmes (EA7315) |
Laboratoire : Laboratoire Angevin de Recherche en Ingénierie des Systèmes / LARIS | |
Jury : | Président / Présidente : Sylvie Norre |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Sauer, Antoine Jouglet |
Mots clés
Résumé
Les blocs opératoires sont l’un des principaux postes de dépenses du système hospitalier, rationaliser et optimiser leur gestion permet donc une réduction des coûts pour la structure. S’aidant de l’unité de chirurgie orthopédique du CHU d’Angers, nous proposons donc des outils d’aide à la planification des interventions chirurgicales prenant aussi en compte les contraintes liées à la stérilisation d’instruments médicaux tels que les kits d’intervention. Le but de ces outils est de baisser les coûts de fonctionnement des blocs opératoires, optimiser le recours aux heures supplémentaires et les stérilisations de matériels en urgence, etc. Nous considérons premièrement que toutes les données sont connues et nous proposons un modèle de type MILP et une heuristique de construction de solutions dont les résultats obtenus améliorent la planification du CHU. Nous adaptons ensuite une approche permettant d’assimiler l’arrivée dynamique des patients et montrons, résultats à l’appui, que cette technique permettrait d’améliorer le processus de prévision des opérations du bloc, si les durées opératoires sont connues. Cette dernière hypothèse ne tenant pas dans le cas réel, nous suggérons de la lever en proposant de robustifier tout d’abord notre approche statique de deux façons que nous adaptons au cas dynamique. A l’issue de ces travaux, une amélioration de 54% est constatée du processus de planification en termes d’heures supplémentaires tout comme une réduction du nombre de stérilisations à effectuer dans l’urgence (90%) et d’une hausse significative du taux d’occupation des blocs opératoires (5.7%).