Thèse soutenue

Les microARNs comme biomarqueurs de la maladie du foie liée à l'alcool : de la préclinique à la clinique

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Auteur / Autrice : Charles-Antoine Papillon
Direction : Eric Nguyen-Khac
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie-Santé. Addictologie
Date : Soutenance le 26/11/2019
Etablissement(s) : Amiens
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences, technologie et santé (Amiens)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe de recherche sur l'alcool et les pharmacodépendances (Amiens)
Jury : Président / Présidente : Denis Chatelain
Examinateurs / Examinatrices : Eric Nguyen-Khac, Peter Starkel, Romain Moirand, Nicolas Ramoz, Hakim Houchi
Rapporteurs / Rapporteuses : Peter Starkel, Romain Moirand

Résumé

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La maladie du foie liée à l'alcool (MAF) est un continuum pathologique se développant en réponse à une consommation chronique d'alcool. Elle progresse de manière asymptomatique jusqu'à l'apparition de formes avancées comme la cirrhose ou le carcinome hépatocellulaire (CHC), qui s'accompagnent d'une surmortalité importante. Le développement paucisymptomatique du CHC retarde le diagnostic qui est posé dans 50-60% des cas à un stade intermédiaire voir avancé. Cela limite de facto les traitements curatifs, et réduit la survie à 5 ans à 11-16 mois. Dans ce contexte il semble nécessaire de développer de nouveaux outils de suivi permettant un diagnostic précoce. Les microARNs, qui sont des régulateurs épigénétiques retrouvés de manière stable dans la circulation sanguine, apparaissent comme des biomarqueurs pertinents dans le suivi et le diagnostic de nombreuses pathologies. Durant cette thèse, nous nous sommes intéressés à certains miARNs sélectionnés dans la littérature pour leur lien avec le CHC, et avons évalué la faisabilité et l'intérêt d'un protocole de quantification de miARNs circulants dans le cas de la MAF et du CHC. Nos résultats obtenus dans un modèle cellulaire et murin d'exposition chronique à l'alcool, ainsi qu'une étude clinique, démontrent la faisabilité d'un tel protocole et le potentiel de ces miARNs comme biomarqueurs de suivi de la MAF