Impact de la densification pavillonnaire sur les consommations énergétiques de chauffage des ménages : cas de la métropole Aix Marseille Provence
Auteur / Autrice : | Zineb Ait Bouali |
Direction : | René Borruey, Stéphane Hanrot, Mohamed Belmaaziz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Architecture |
Date : | Soutenance le 11/12/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : École nationale supérieure d'architecture de Marseille |
Laboratoire : Laboratoire Projects (Marseille) - Laboratoire INAMA (Marseille) | |
Jury : | Président / Présidente : Hassan Ait Haddou |
Examinateurs / Examinatrices : Hassan Ait Haddou, Daniel Siret, Nora Chérifa Abid, François Guéna | |
Rapporteur / Rapporteuse : Daniel Siret |
Mots clés
Résumé
L’habitat pavillonnaire s’impose depuis les années soixante-dix comme la forme urbaine la plus attrayante pour les français. Aujourd’hui, on compte plus de 80% de la population qui souhaiterait vivre en maison individuelle et en rapport avec la nature. En revanche, ces maisons, telles qu’elles se développent actuellement, font souvent l’objet de débats en raison des modes de vie qu’elles engendrent mais aussi en termes de grignotage d’espace agricole/naturel. La métropole Aix-Marseille Provence n’échappe pas à ce phénomène et enregistre une croissance périurbaine de plus en plus importante. De cette périurbanisation, les consommations d’énergie liées aux bâtiments restent le paramètre le moins investigué puisqu’il est difficile sinon impossible d’estimer les bilans énergétiques bâtiment par bâtiment sur un large territoire. Partant de ce constat, je me suis interrogée sur les leviers permettant de contrôler cette périurbanisation. Cette réflexion est issue du fait qu’à l’heure actuelle, l’état ne cesse de multiplier les progrès en termes de renouvellement urbain notamment avec l’apparition de loi SRU en 2000, puis récemment la loi ALUR en 2014. Ce travail de recherche considère que la densification pourrait être un moyen d’assurer une mixité sociale, générationnelle et fonctionnelle dans des tissus qui sont aujourd’hui dédiés à la seule fonction d’habitation, tout en diminuant leurs besoins énergétiques. Pour vérifier cette hypothèse, un travail expérimental a été élaboré auprès des habitants du lotissement « La Clairnande », où il était question d’évaluer à travers des besoins énergétiques de plusieurs scénarios de densification