Thèse soutenue

Développement de nouvelles sondes fluorescentes à base de phénanthridine pour la détection et la quantification du radical anion superoxyde dans les systèmes biologiques

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Auteur / Autrice : David Thiebaut
Direction : Olivier OuariMicaël Hardy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences Chimiques. Chimie organique
Date : Soutenance le 16/12/2019
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences chimiques (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Chimie Radicalaire (ICR) (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Valérie Belle
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne-Cécile Ribou, Antal Rockenbauer

Mots clés

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Résumé

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L'anion radicalaire superoxyde (O2•-) est l'espèce chimique qui est à l'origine de la formation de la plupart des espèces réactives de l’oxygène (ERO). Les ERO sont impliqués à la fois dans des processus de signalisation physiologiques et dans des processus pathologiques qui conduisent à des dommages irréversibles des biomolécules. Par conséquent, la détection et la quantification de ce radical sont particulièrement intéressantes. Actuellement, l’utilisation de hydroéthidine (HE), en tant que sonde fluorescente, reste la méthode de référence pour évaluer le niveau de O2•- dans les systèmes biologiques. O2•- réagit avec HE pour donner le 2-hydroxyéthidium (2-OH-E+) en tant que marqueur spécifique; cette réaction est médiée par la formation d'un radical cation intermédiaire HE•+. Cependant, dans les modèles biologiques, HE peut également réagir avec les protéines hémiques ou d'autres espèces biologiques importantes pour donner l'éthidium (E+). Malheureusement, les spectres de fluorescence du 2-OH-E+ et de E+ se recouvrent globalement, ce qui empêche d’estimer le niveau de O2•- directement par fluorescence. L’évaluation du niveau de O2•- nécessite donc une séparation par HPLC pour être fait de manière rigoureuse. Dans la mesure où HE n'a pas été conçu pour détecter O2•-, nous avons envisagé dans ce projet de développer de nouvelles sondes dérivées d’HE afin de mieux comprendre son mécanisme avec O2•-, de limiter son oxydation non-spécifique, de varier sa biodistribution dans les cellules pour une détection ciblée de O2•- et d'améliorer sa capacité à détecter O2•- dans les systèmes biologiques