Potentiel thérapeutique des cellules souches de la cavité nasale pour le traitement des fentes labio-palatines
Auteur / Autrice : | Lucile Fievet |
Direction : | Nathalie Capon-Degardin, François Féron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie du développement |
Date : | Soutenance le 05/12/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la vie et de la santé (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Florence Sabatier-Malaterre |
Examinateurs / Examinatrices : François Féron, Florence Sabatier-Malaterre, Pierre Corre, Véronique Martinot-Duquennoy, Guillaume Captier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Corre, Véronique Martinot-Duquennoy |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La thérapie cellulaire apparaît comme une alternative attrayante pour traiter les défauts osseux. Certaines équipes chirurgicales pratiquent déjà un rapprochement des tissus avec le périoste et l’interposition d’un lambeau muqueux nasal permettant de fermer le versant vestibulaire de la gencive, en prolongeant la plastie vestibulaire sur la crête gingivale. Ils ont constaté des défauts osseux moins importants et même, chez certains patients, un comblement du défaut osseux sans apport d’os complémentaire. Notre cohorte porteuse de fentes comprend des sujets d’étude opportuns car ils ne sont pas porteurs de polypathologies, ne sont pas polymédicamentés et n’ont pas de comportement addictif pouvant fausser les résultats des greffes. Dans ce contexte, les cellules souches mésenchymateuses nasales représentent une alternative intéressante car elles sont facilement accessibles chez des enfants opérés sous anesthésie générale de façon itérative. Nous pensons pouvoir démontrer la capacité de remodelage osseux chez des patients bien portants, sans tare associée, après greffe autologue de cellules ecto-mésenchymateuses de la cavité nasale. Pour cela, nous souhaitons récupérer des cellules de la muqueuse olfactive chez 5 patients porteur de fentes labio-maxillo-palatine, afin d’évaluer leur potentiel en thérapie cellulaire pour la régénération osseuse. Nous allons donc caractériser cette population cellulaire, étudier la possibilité de conservation de ces cellules souches nasales dans un but thérapeutique et vérifier l’absence d’altération de leur capacité ostéogénique. Ceci est une étape indispensable avant d’envisager un essai clinique de thérapie cellulaire.