Thèse soutenue

Le cortex vocal chez le primate : une investigation anatomo-fonctionnelle

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Auteur / Autrice : Clémentine Bodin
Direction : Pascal BelinOlivier Coulon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 06/12/2019
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des Neurosciences de la Timone
Jury : Président / Présidente : Jean-François Mangin
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Mangin, Céline Amiez, Suliann Ben Hamed, Christopher Petkov
Rapporteur / Rapporteuse : Céline Amiez, Suliann Ben Hamed

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La communication vocale fait partie intégrante du langage humain, mais se retrouve également chez les autres primates. La question est de savoir si ces facultés partagées se reflètent dans des traitements cérébraux similaires de l’information vocale. L’objectif de cette thèse fut d’explorer les substrats anatomiques et fonctionnels de la perception vocale chez les primates en adoptant une approche comparative. Il s'articulait autour de deux axes de recherche principaux : I. L'étude anatomique-fonctionnelle des aires temporales de la voix (TVAs) en relation avec l'anatomie du sillon temporal supérieur (STS) chez l'homme. Nous avons montré une correspondance entre l'activité fonctionnelle dans les TVA et la région profonde du STS bilatéralement; celle-ci était moins systématique au niveau individuel due à la présence de plis de passage (PP). L'étude de la connectivité structurelle a révélé qu'il s'agissait de lieux de passage privilégiés de la substance blanche reliant les deux bords du sillon. II. Dans un deuxième axe, nous avons réalisé une étude comparative des aires de la voix chez l'homme et le macaque rhésus par imagerie fonctionnelle. Plusieurs régions cérébrales, plus sensibles à la voix humaine chez l'homme et aux vocalisations de singes chez le singe, ont été trouvées chez les deux espèces, principalement dans le lobe temporal. Ensemble, les résultats suggèrent l'existence d'un réseau cortical complexe dédié au traitement des vocalisations des congénères, relativement conservé chez les primates et présentant une grande variabilité individuelle inhérente à ses fonctions sociales de haut niveau.