Thèse soutenue

Contributions mécaniques et numériques pour le développement de modèles individualisés os/implant : application à l'optimisation de l'arthroplastie totale du genou

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Auteur / Autrice : Jean-Baptiste Renault
Direction : Patrick Chabrand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du Mouvement Humain
Date : Soutenance le 04/12/2019
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences du Mouvement Humain (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des Sciences du Mouvement Etienne Jules Marey (ISM)
Jury : Président / Présidente : Jean-Philippe Ponthot
Examinateurs / Examinatrices : Pascale Royer, Frank Jourdan, Jean-Noël Argenson
Rapporteurs / Rapporteuses : Arnaud Germaneau

Résumé

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La gonarthrose est une maladie handicapante qui touche l’ensemble des structures articulaires du genou. Elle est favorisée par un défaut d’alignement du genou sur l’axe mécanique du membre inférieur, ce défaut cause un déséquilibre de la répartition des charges entre la partie médiale et la partie latérale de l’articulation. Lorsque la gonarthrose est trop avancée, une opération chirurgicale, l’arthroplastie totale de genou (ATG), permet le remplacement de l’articulation native par une prothèse totale de genou (PTG). Il n’y a pas de consensus clinique sur le meilleur positionnement des implants de la PTG, les principales causes d’échecs sont le descellement aseptique de l’implant tibial et les douleurs inexpliquées. Ces causes s'expliquent en partie par la perturbation du chargement mécanique de l’os induite par l’implantation d’une prothèse. Ce travail propose une méthode pour déterminer un positionnement des implants spécifique au patient pour limiter ces risques d’échec. Des méthodes automatiques, opérateur-indépendantes, d’association de repères anatomiques aux os du genou ont été développées et évaluées, elles permettent une implantation virtuelle automatique des implants. Nous avons montré que le défaut d’alignement conditionne les propriétés micromécaniques et micro-architecturales de l’os situé sous l’implant. Des modèles éléments-finis patients spécifiques ont été automatiquement construis. Pour chaque patient plusieurs stratégies chirurgicales de positionnement des implants ont été simulées et ont montré que le positionnement et les propriétés mécaniques de l’os trabéculaire influencent les phénomènes à l’origine d’une partie des échecs de PTG.