Thèse soutenue

Méthanogènes : entre commensalisme et opportunisme

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Auteur / Autrice : Ghiles Grine
Direction : Michel DrancourtRaymond Ruimy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Maladies infectieuses
Date : Soutenance le 22/11/2019
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de la vie et de la santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Mephi (Marseille) - Méditerranée Infection
Jury : Président / Présidente : Fabienne Bregeon
Examinateurs / Examinatrices : Fabienne Bregeon, Martine Bonnaure-Mallet, Martine Hennequin, Gérard Aboudharam
Rapporteurs / Rapporteuses : Martine Bonnaure-Mallet, Martine Hennequin

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Dans la première partie de notre Thèse, nous avons revu la littérature de l’ensemble des espèces méthanogènes retrouvées dans les différents microbiotes de l’homme. Nous avons également fait un point sur les diverses méthodes utilisées en microbiologie clinique pour rechercher et identifier ces microorganismes. Dans une seconde partie de notre thèse, nous avons montré que le tractus digestif humain est colonisé par M. smithii dès le premier jour de la vie posant ainsi la question des sources potentielles d’acquisition de ce méthanogènes. Nous avons détecté et isolé M. smithii et M. oralis dans le colostrum et dans le lait maternel suggérant ainsi une contamination mère-enfant par allaitement. Concernant les prélèvements vaginaux, M. smithii est détecté dans 97 % des prélèvements collectés chez des patientes ayant une vaginose bactérienne. Par la suite, nous avons rapporté la détection de méthanogènes, M. oralis et M. smithii dans le fluide salivaire d'individus ne souffrant d'aucune maladie bucco-dentaire. Dans la troisième partie de notre thèse, nous avons montré pour la première fois que les méthanogènes font partie du microbiote urinaire dans lequel nous avons trouvé M. smithii avec une prévalence de 9 %. Enfin, nous avons optimisé les méthodes de recherche et d’isolement des méthanogènes. Nous avons développé une méthode chimique de production d’H2. L’expertise acquise et les résultats obtenus au cours de cette Thèse, nous invitent à poursuivre des travaux de recherche en microbiologie clinique des méthanogènes, en questionnant plus particulièrement leurs rôles en physiologie et en pathologie buccodentaire.