Simulation multiphysique du phénomène de rattrapage du jeu pastille-gaine dans les aiguilles combustibles des réacteurs à neutrons rapides
Auteur / Autrice : | Mourad Temmar |
Direction : | Nicolas Favrie, Bruno Michel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences pour l'ingénieur. Mécanique des solides |
Date : | Soutenance le 09/12/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'Ingénieur : Mécanique, Physique, Micro et Nanoélectronique (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de simulation des combustibles (CEA Cadarache) - Institut universitaire des systèmes thermiques industriels, IUSTI (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Dufour |
Examinateurs / Examinatrices : Arnaud Longuet, Isabelle Ramière, Solène Gicquel | |
Rapporteur / Rapporteuse : Serge Kruch |
Résumé
L'objectif de cette thèse est d’améliorer la modélisation des phénomènes responsables du rattrapage du jeu séparant initialement le combustible de la gaine qui l’entoure. Une simulation réaliste du phénomène de rattrapage de jeu permet de mieux évaluer la température du combustible, grandeur cruciale pour garantir le respect du critère de non-fusion du combustible. Dans un premier temps, les phénomènes responsables du rattrapage du jeu combustible-gaine sont identifiés. La réduction de taille du jeu combustible-gaine semble être liée principalement à deux phénomènes: la fragmentation du combustible et la migration des porosités. À l’aide de simulations, l’impact de ces deux phénomènes a pu être représenté. Dans un deuxième temps, une formulation 1D permettant de représenter ces deux phénomènes est proposée. Le rattrapage du jeu combustible-gaine est simulé à l’aide d’une déformation anélastique et la migration des porosités est représentée par l’équation d’advection. Cette formulation est ensuite implémentée dans le schéma de calcul multi-physique du code de calcul 1D RNR GERMINAL. Grâce à ces nouveaux développements, la température du combustible obtenue est en meilleure adéquation avec les résultats expérimentaux. Dans notre modélisation 1D, nous avons fait l’hypothèse que la vitesse de migration des porosités fermées et ouvertes était identique. Or dans la littérature, seule la vitesse de migration des porosités fermées a été évaluée. Notre hypothèse reste donc à être validée. Une contribution à cette validation est proposée avec une analyse 2D des mécanismes de transfert par évaporation condensation au voisinage des surfaces libres créées par les fissures