Les principes de bonne gouvernance financière publique à la lumière de la constitution tunisienne du 27 janvier 2014
Auteur / Autrice : | Siwar Cherif Melloulli |
Direction : | Gilbert Orsoni, Leïla Chikhaoui-Mahdoui |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 13/12/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille en cotutelle avec Université de Carthage (Tunisie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences Juridiques et Politiques (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études fiscales et financières (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Luc Albert |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Albert, Raya Choubani, Étienne Douat, Neila Chaabane | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Raya Choubani, Étienne Douat |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La constitutionnalisation de la gouvernance financière publique est une esquisse de réforme de l’État tunisien, qui cherche à démocratiser ses institutions en refondant l’action publique sur deux éléments essentiels, un élément démocratique centré sur la transparence publique et un axe gestionnaire, purement technique cherchant à réussir la performance des opérations budgétaires. À défaut, la gouvernance est vidée de son sens, et, la non-gouvernance conduit à l’expansion de la corruption. Ainsi, l’établissement d’un système d’évaluation et le renforcement des instances de contrôle administratif, juridictionnel et parlementaire constituent des gardes fous contre ce fléau. Le grand challenge pour la Tunisie en tant que démocratie naissante, consiste à entamer une « révolution culturelle » pour la mise en œuvre des politiques publiques efficientes, afin de combattre la culture de l’impunité, le laxisme politique et s’engager dans un processus d’assainissement des finances publiques en vue de soutenir la discipline budgétaire afin de retrouver la souveraineté financière