Thèse soutenue

L'ultrafiltration pour une meilleure maîtrise de la qualité de l'eau dans les écloseries et nurseries conchylicoles
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Clémence Cordier
Direction : Philippe MoulinChristophe Stavrakakis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'environnement. Génie des procédés
Date : Soutenance le 10/12/2019
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de l'Environnement (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Mécanique, Modélisation et Procédés Propres (M2P2) (Marseille, Aix-en-Provence) - Ifremer. Plateforme expérimentale Mollusques Marins de Bouin
Jury : Président / Présidente : Romain Kapel
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Sauvade, Frédéric Chenier, Anthony Massé, Emmanuelle Roque d'Orbcastel
Rapporteurs / Rapporteuses : Romain Kapel, Camille Saurel

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

La profession conchylicole est une activité phare du littoral français. Les écloseries et nurseries qui produisent des huîtres au stade naissain pour les vendre aux professionnels proposent une méthode de culture alternative en conditions contrôlées avec la possibilité de maîtriser la qualité des eaux entrantes et sortantes. Au sein de ces établissements, le traitement de l’eau devient donc un sujet essentiel pour le maintien d’huîtres géniteurs, les élevages larvaires et la production de microalgues fourrages. L’objectif de la thèse est de développer l’ultrafiltration pour le traitement de l’eau dans ces structures avec le but d’éliminer en amont les agents pathogènes et les parasites pour la pérennisation des espèces et des cultures, mais aussi pour le traitement de l’eau en aval qui doit viser l’inactivation de tout matériel biologique non endémique dans les zones de production concernées. La fiabilité et la robustesse de l’ultrafiltration ont été éprouvées à l’échelle semi industrielle et validées sur les différentes matrices testées en optimisant les conditions opératoires, de nettoyage mais aussi par l’utilisation d’un rétrolavage essoré. Une biosécurisation des élevages est réalisée avec (i) la protection des animaux du stade larvaire à adulte vis-à-vis d’agents pathogènes (virus OsHV1 et bactérie Vibrio aestuarianus) (ii) la rétention des gamètes d’huîtres dans les effluents, potentiellement à risque pour le milieu marin (iii) la mise en place d’un circuit d’eau purifiée réutilisée au sein même des structures conchylicoles. La production d’algues a également été améliorée par l’ultrafiltration permettant d’envisager un transfert de technologie vers l’industrie.