Etude de la dynamique du développement des dendrites dans les neurones sensoriels de la Drosophile
Auteur / Autrice : | Amrutha Ravindranath Palavalli |
Direction : | Thomas Lecuit |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie du développement |
Date : | Soutenance le 13/12/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Biologie du Développement de Marseille (IBDM) |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Chauvet |
Examinateurs / Examinatrices : Édouard Hannezo | |
Rapporteur / Rapporteuse : Peter Soba, Markus Affolter |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les dendrites des neurones présentent une grande diversité dans leur morphologie qui s’avère être cruciale pour l’intégration des informations qu’elles reçoivent. Bien que plusieurs molécules et voies de signalisation sont connues pour gouverner le développement des dendrites, comment ces molécules instruisent l’architecture complexe et stéréotypée des arborisations dendritiques reste mal connu. Deux mécanismes de morphogenèse ramifiée ont émergé de l’étude de systèmes ramifiés pour lesquels une description de leur développement était rendue possible. Les systèmes déterministes ont des points de branchements stéréotypés et prédictibles, souvent contrôlés par des signaux développementaux externes et préétablies. Les systèmes auto-organisés sont plus variables mais les ramifications suivent des règles statistiques qui finissent par produire des morphologies similaires. Nous avons étudié les neurones multi-dendritiques chez la Drosophile, qui constituent un système de choix pour comprendre les règles qui gouvernent la morphologie des dendrites. Premièrement, nous avons d’abord découvert qu’une grande partie de la morphogenèse ramifiée des dendrites est établie au cours de l’embryogenèse, après quoi le système déjà structuré s’adapte seulement à l’échelle au cours de la croissance larvaire. Nous avons ensuite développé un nouveau protocole pour observer le développement embryonnaire des dendrites in vivo qui suggère que la croissance de dendrite primaire est déterministe alors que celle des dendrites secondaires est plutôt auto-organisée. Nous avons de plus montré que les dendrites secondaires sont contrôlées au moins en partie par la répulsion au soi orchestrée par dscam1.