Synthèses et caractérisations de nanomatériaux composites comme couches interfaciales dans les cellules solaires organiques
Auteur / Autrice : | Riva Alkarsifi |
Direction : | Jörg Ackermann, Olivier Margeat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences Chimiques |
Date : | Soutenance le 19/12/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole èdoctorale Sciences Chimiques (Marseille ; 1996-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Interdisciplinaire de Nanoscience de Marseille (CINAM) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Jacques Simon |
Examinateurs / Examinatrices : Mélanie Bertrand | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Souad Ammar, Guillaume Wantz |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les cellules solaires organiques sont dans le domaine photovoltaïque l'une des approches les plus prometteuses et cette thèse traite de la synthèse chimique de nouveaux nanocristaux à base de métaux et de l'incorporation de ces matériaux, par voie liquide, comme couches de transport dans les cellules solaires. L’une des stratégies pour améliorer les performances des dispositifs consiste en l'incorporation de couches interfaciales appropriées.Celles-ci jouent plusieurs rôles et sont le plus souvent préparées par des méthodes de dépôt sous vide comme l'évaporation thermique. Cependant, ces méthodes nécessitent des équipements complexes, ce qui limite leur utilisation pour la fabrication de dispositifs de grande surface à faible coût. Par conséquent, l’approche d’une utilisation de matériaux interfaciaux par voie liquide a attiré beaucoup d'attention.Au cours de ces travaux, nous avons focalisé les études des couches de transport de trous sur la synthèse de NiOx et de NiOx dopés au Li, Cu et Sn et avons pu modifier le solvant de la dispersion depuis l'eau vers l’isopropanol. Un dopage par un composé moléculaire a ensuite été utilisé pour améliorer le travail de sortie, permettant d’obtenir une efficacité de 7,4% avec les cellules solaires de structure normale. En structure inverse, une efficacité de 7,9% a été atteinte.En ce qui concerne les études des couches de transport d’électron, trois matériaux hybrides ont ainsi été synthétisés et cristallisés par évaporation lente puis solubilisés dans des solutions à base d'alcool, avant d'être utilisés dans des cellules solaires en structure normale et inverse, permettant ainsi d’obtenir respectivement 8,19% et 6,7% d'efficacité.