Thèse soutenue

Is THAT all right ? : le rôle de la conjonction de subordination THAT dans les énoncés de structure de discours indirect classique en anglais américain contemporain

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Brigitte Bonthoux-Philippe
Direction : Monique de Mattia-Viviès
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes anglophones
Date : Soutenance le 13/12/2019
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'études et de recherches du monde anglophone (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Jean Albrespit
Examinateurs / Examinatrices : Aurélie Ceccaldi
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Vincent-Arnaud

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse cherche à identifier le rôle de la conjonction de subordination THAT dans la structure dite de DIC. A l’aide du corpus électronique Corpus of Contemporary American English, cette investigation se propose de poursuivre les pistes d’analyses ouvertes par les travaux qui la précèdent montrant la manière dont certains énoncés requièrent THAT (premier chapitre). Elle s’organise ensuite autour de deux axes : les verbes non neutres et say. Nous verrons que si l’absence de THAT ne signifie pas forcément un franchissement des frontières, elle permet néanmoins de mettre au jour différentes intentions du rapporteur, telles que remettre en question, voire présupposer la non-véracité du contenu de la complétive. En revanche, sans THAT, il est aussi possible que la complétive ne renvoie pas à un acte d’énonciation spécifique, que l’accent soit mis sur l’apport informationnel, et/ou que le rapporteur ne s’intéresse pas au sujet grammatical de la proposition principale. Dans les cas des verbes non neutres, il est aussi possible que THAT décrive une action, éloignant encore l’énoncé du discours rapporté. Certains éléments peuvent expliquer ceci : le manque de référent du sujet, le temps du verbe de report, l’inexistence de décalage situationnel, le co-texte. Dans ce cas, plutôt que de pointer vers le locuteur-origine, la proposition chronologiquement première sert davantage à sur-asserter, à présenter les informations, ou fonctionne comme agent modalisateur de type épistémique ou contre-factif. Ceci remet en question les concepts d’enchâssement et de phrase complexe appliqués aux énoncés dont la forme relève du DIC.